Des mouvements et soulèvements sociaux de plus en plus récurrents.   Après une grève de deux semaines  en février dernier observée par la Coordination des Comités syndicaux de la DAF, de la DRH, des CPA et des DFM de la Primature et des Départements ministériels, le Comité syndical de la Direction  des Finances et Matériel  (DFM) du Ministère de l’Économie et des Finances  veulent déclencher une grève de cinq jours. Sur leur préavis de grève déposé le 6 mars sur la table du Gouvernement, le mouvement de débrayage se tiendra du 21 au 27 mars et, si rien n’est fait, un deuxième suivra, celui-là pour 15 jours. 

Les points justificatifs de cette grève selon les Responsables syndicaux sont trois. Le refus de mettre en place un cadre de discussion autour du cahier des doléances déposé depuis le 2 janvier 2019, le blocage des heures supplémentaires du 4^e  trimestre 2018 et, enfin, le troisième point qui concerne l’immixtion du Chef de Cabinet du Ministre de l’Économie et des Finances dans les activités syndicales et la demande de son départ. Selon le Secrétaire Général du Syndicat, ce dernier chercherait à diviser le Comité syndical par l’utilisation du Secrétaire Général-adjoint.

Cette grève s’annonce au même moment où les agents des mairies et des enseignants signataires du 15 octobre 2016 sont en grève. Ils réclament tous des droits et veulent une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.

Il faut rappeler qu’en plus de l’insécurité dans le pays, l’année 2019 est plus mouvementée avec le soulèvement des comités syndicaux dans différents secteurs.

Adama A. Haïdara

LE COMBAT