Du 21 au 22 octobre, les acteurs en matière de la protection de droits humains et celle liée aux questions électorales échangent sur des approches plus efficientes afin que les élections à venir soient transparentes et aussi pour l’implication des personnes déplacées pour qu’elles aient leur mot à dire aux élections. C’était à l’hôtel Radisson Blue de Bamako.
Étaient présents à cet atelier d’échange, le président de la Cour constitutionnelle, M. Ousmane Amadou Touré, le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Mali, M. Wane, et certains hommes de droit du Burkina Faso. Cet atelier, organisé par la Division des Droits de l’homme et de la protection (DDHP), visait à fournir un cadre d’échanges et de dialogue critique entre les conseillers de la Cour constitutionnelle du Mali et les juges constitutionnels de la sous-région, notamment du Bénin et du Burkina Faso, ainsi qu’avec les experts des Nations-Unies. Cet événement sera le premier d’une série de trois ateliers qui se tiendront dans le cadre de la mise en œuvre du protocole d’accord signé en mars dernier entre la MINUSMA et la Cour constitutionnelle. Cet accord vise à accompagner la Cour dans la mise en œuvre de son mandat relatif à sa mission électorale. C’est dans ce contexte que le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU au Mali (RSSG), El- Ghassim WANE, a participé à la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’échanges sur « la Cour constitutionnelle, la gestion des processus électoraux et les normes internationales des droits de l’homme » qui se déroule jusqu’à demain. M. WANE « a souligné l’importance pour les acteurs maliens d’adopter une approche centrée sur la prévention des violations des droits humains afin de contribuer à contrôler le risque de violence avant, pendant et après les élections. Il a réitéré l’engagement de la MINUSMA, dans le cadre de son mandat, à aider les autorités maliennes à organiser des élections libres et équitables. Celles-ci devraient se tenir dans un environnement pacifique et de manière transparente et inclusive, avec la participation pleine et égale des femmes et l’inclusion des jeunes, des réfugiés et des personnes déplacées ».
Ces deux journées d’échanges pourraient permettre aux participants d’acquérir des connaissances en matière électorale, et de pouvoir y jouer un rôle au moment venu, surtout que les électeurs maliens s’apprêtent à affronter une page de leur histoire après la démission forcée du président IBK.
Lansine Coulibaly
Source : LE COMBAT