A quelques jours de la fin de la transition, l’insécurité a atteint une proportion grandissante dans la capitale malienne. La peur hante les esprits. Les animateurs de la Radio FM Kayira sont la cible des bandits parfois cagoulés.
Trois animateurs ont abandonné leur mobylette à leurs agresseurs pour avoir leur vie sauve. Le pouvoir finissant du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR) en veut à mort à la Radio Kayira. Motif ? Kayira dérange les milliardaires des régimes ADEMA et ATT.
La Fédération malienne d’athlétisme : une bande d’escrocs ?
On pourrait répondre par l’affirmative car les faits incitent à la révolte contre les membres de la Fédération malienne d’Athlétisme. Les athlètes maliens invités à prendre part aux Jeux olympiques à Londres en 2012 n’avaient leurs yeux pour pleurer, tant la déception était grande.
La délégation de la Fédération malienne d’athlétisme comprenait outre les membres, leurs enfants. Les athlètes qui représentaient notre pays étaient les enfants maliens nés et grandis en France.
Au lieu d’économiser ces fonds, la Fédération malienne a préféré payer des billets pour leur progéniture pour une villégiature européenne. Elle n’a pu fournir de maillots aux athlètes pour le défilé de la cérémonie d’ouverture des jeux.
Mécontents de la tournure de Londres 2012, nos athlètes «français» ont refusé de défiler. Ce sont quatre membres de la Fédération malienne de l’athlétisme qui ont défilé en boubou Bazin blanc. Disons une bande d’escrocs qui aurait mis en déroute nos enfants de France.
Ebranlés par le comportement des membres de la Fédération malienne d’athlétisme, les «petits Parisiens» comptent mettre en place leur propre réseau d’athlètes pour contraindre la Fédé malienne.
Inondations des quartiers à Bamako
L’urbanisation anarchique de la ville de Bamako donne lieu à des inondations pendant l’hivernage dans les quartiers spontanés mal lotis. Cette année, les communes I et IV sont les plus touchées.
Les édiles prédateurs ont attribué des parcelles jusque dans le lit des rivières. Avec l’indiscipline notoire chez le Bamakois, tous les caniveaux sont obstrués par des ordures ménagères. Notre capitale est sale avec une urbanisation anarchique ; les eaux usées qui se déversent directement dans le fleuve.
A ce rythme, le choléra ou autres maladies épidémiques guettent les Bamakois des quartiers populaires. IBK a tout intérêt de nommer des administrateurs délégués dans les mairies afin de régler la question du foncier.
La Rédaction
Source: L’Inter de Bamako