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Fin de la phase 1 du projet « Force » : POUR UN RENFORCEMENT DE LA COHESION SOCIALE

Un atelier de restitution des bonnes pratiques, du vivre ensemble et des acquis du projet intitulé « Force », qui vient de boucler sa première phase, après plus d’une année d’exécution, s’est tenu, du 24 et 25 août derniers, à Gao.
A l’issue des travaux de deux jours, l’atelier a fortement recommandé le financement impératif d’une seconde phase du projet pour mieux consolider les acquis, tout en prévoyant, cette fois-ci, un financement dédié au retour des réfugiés installés dans les pays voisins, notamment le Burkina Faso.

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Les recommandations ont aussi mis l’accent sur la parfaite implication des femmes dans la gestion des conflits, leur prise en compte dans le processus de mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation etc.
Le projet, officiellement lancé à Gao, le 7 mai 2015, a pour but de développer des actions en vue de contribuer à la restauration et la consolidation de la cohésion sociale, pour une plus grande participation et leadership dans les initiatives de paix et de sécurité au Sahel.
Au Mali, le projet « Force » est intervenu dans les communes de N’Tillit, dans la Région de Gao et Gossi, dans la Région de Tombouctou. Au Burkina Faso, où l’on a noté un groupe important de réfugiés maliens, suite à la crise multiforme qui a éclaté au Mali en janvier 2012, ce projet a concerné les provinces du Séno (Dori, Camp Goudebo) et l’Oudalan (Goron-Goron, Selsera et Darkoye).
La présentation de la stratégie de capitalisation des bonnes pratiques par le chef du projet, Mme Coulibaly Rokiatou Mounkoro, a apporté différents éclairages aux participants. L’on a ainsi pu noter les changements induits par le projet, notamment le renforcement de la structuration associative, à travers les appuis organisationnels, la formalisation des organisations, la mise en réseaux associatifs des organisations de femmes, des activités de renforcement des capacités techniques des organisations des femmes etc. L’atelier de restitution a permis de capitaliser l’ensemble des actions menées par les organisations féminines qui cadrent parfaitement avec les initiatives de paix dans les régions de Gao et de Tombouctou.
Dans le Sahel, plus précisément au Mali, les femmes ont toujours contribué à la médiation des conflits, car régulièrement consultées au sein des familles. Avec l’avènement de la démocratie et les changements sociaux, leurs actions ont revêtu plus de visibilité et d’organisation.
En janvier 2012, une crise multiforme a éclaté au Mali. Cette crise a particulièrement touché les jeunes et les enfants, avec un nombre important de réfugiés, notamment dans les pays voisins. Face à un tel enjeu, Handicap international, en partenariat avec l’ONG Greffa et l’Association Tin Hina au Burkina Faso, a mis en œuvre ce projet « Force ». Les femmes, dans le cadre du projet, s’organisent pour rétablir la cohésion sociale et l’entente, avec l’appui financier de l’Union européenne, la région Rhône-Alpes et du ministère des Affaires étrangères du Luxembourg.
Les travaux de la rencontre étaient présidés par le préfet du Cercle de Gao, Abdoulaye Coulibaly, en présence du chef du projet Mme Coulibaly Rokiatou Mounkoro. Les femmes bénéficiaires de N’Tillit, de Gossi, les élus communaux, les services techniques, les responsables de Greffa, ONG d’exécution, bref, les partenaires de Handicap international, ont tous répondu présents. Une occasion, pour les uns et les autres, de témoigner de la justesse du projet « Force » dans la restauration du leadership féminin et de la consolidation  de la cohésion sociale et l’entente.
M. B. CISSE
AMAP-GAO

Source : L’ Essor

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