Parrainé par l’honorable Guediouma Sanogo, le festival régional «Nuits du Wassoulou» se tiendra à Sikasso du 20 au 22 septembre prochains. Première du genre, cette édition est co-parrainée par Mme Kadi Dembélé comme marraine, s’inscrit dans le cadre d’une continuité du vaste projet de promotion de la culture dans la 3e région et du renforcement des liens à travers l’expression culturelle. Initié par l’Association Voix et Musique pour l’Intégration Culturelle (AVMIC) les «Nuits du Wassoulou» sera également l’occasion pour beaucoup d’artistes locaux de montrer leur talent dans la salle de spectacle Lamissa Bengaly.
Approché par nos soins, le promoteur du festival et président de l’AVMIC, Abdoul Berthé, a confié qu’au-delà de l’aspect festif le festival vise à renforcer la cohésion sociale entre les populations des cercles de la région de Sikasso et à favoriser les échanges culturels entre les artistes de la 3ème région et ceux de la sous-région. Abdoul Berthé a ajouté que ce festival est une continuité du vaste programme de promotion de la culture dans la région, et permettra de «capitaliser les expériences de Yanfolila et de Kolondièba pour faire de l’intégration régionale une réalité à travers la culture». Pour ce faire, un séjour séjour a été assuré aux festivaliers dans la cité du Kénédougou avec – cerise sur le gâteau – «la participation du groupe Sogha du Niger ». Les festivaliers, a révélé M. Berthé, seront en outre émerveillés par l’animation d’artistes célèbres comme Prince Solo, Sogninè, Nèba Solo, Groupe Bazani, Bakoro Sidibé et Koko Dembélé etc. De jeunes artistes détectés durant les festivals de Yanfolila et de Kolondièba auront également l’occasion d’exprimer leur savoir-faire.
Au programme, autres séquences, des expositions et ventes, des visites touristiques, des conférences et débats autour des potentialités agricoles, miniers et touristiques de la région de Sikasso.
A signaler que plus de 100 000 festivaliers sont attendus par les organisateurs durant les quatre jours de la rencontre.
Amidou Keita
Source: Le Témoin