Les aide- ménagères ou « bonne » sont les filles venues des villages de divers horizons pour travailler dans dans la capitale afin de gagner de l’argent. L’objectifs de ces filles est de gagner de l’argent à la sueur de leur front en faisant des travaux qui ne déshonorent pas. Une fois cet argent perçu, elles achètent des trousseaux de mariage.
Décidemment tel n’est pas le cas, pour certaines filles qui se sont trompées de boulot. Cette catégorie des filles a oublié pourquoi, elles ont quitté leurs parents, maris, amis et autres du village.
Nous analyserons les faits de deux filles venues d’un village de la région de Koulikoro à Bamako, dont leurs actes dépassent l’entendement. L’attitude de ces filles ne fait que déshonorer tout un village, un peuple. Suivons le récit de SD et ND
S D a séjourné dans le centre de détention de Bolé à Bamako après avoir refusé son 5ème mari pour venir se déambuler dans la capitale bamakoise. La fille méchante et imperturbable a été enfermée au 6ème arrondissement pour avoir enfoncé son matériel de tresse bien pointu dans la cuisse d’une de ses camarades à la suite d’une bagarre d’amant. Les parents de la victime ont porté plainte et S.D a bien duré à Bolé puis jugé au tribunal de la commune I.
Quant à N.T, elle a fui le village avec les mêmes comportements. Elle avait comme spécialité de contracter des grossesses et accoucher seule pour ensuite exterminer les bébés.
Sa 1ère fois, elle n’a pas été vue, mais la 2ème fois, elle accoucha seule sur l’étage à l’insu des membres de la famille près du marché de Konatébougou en commune I. Elle transporta le nouveau né, déjà mort sur les tas d’ordures de ce grand dépôt final. Ce sont ses vêtements couverts de sang qui ont attiré l’attention de sa patronne.
C’est ainsi que l’affaire a été donnée au 6ème arrondissement. Forcée par la police, N.T a éclairci les faits.
Les filles de ce village ne font pas du tout honneur à la population de Bèlèdougou. Elles ne font pas aussi le bonheur des parents du village et perdent ainsi leur mari.
Les hommes du village sont devenus aujourd’hui irresponsables, sinon le conseil a tenu une grande réunion, de plus de 70 villages participant dans le cercle de cette région il ya quelques années, interdisant l’exode des filles villageoises mariées. Mais hélas, c’est devenu peine perdue.
La question qu’on se pose est de savoir pourquoi les filles mariées continuent cet exode, est ce que les femmes sont-elles devenues des chefs de familles à la place des hommes ? Décidemment pas au vu de la loi, dont l’homme est le maitre de foyer.
Nous disons aux chefs de villages et aux chefs de familles qu’il ne s’agit pas de décider mais plutôt d’appliquer.
Bandiougou Kané Correspondant
source : Sirène