Dans une déclaration lue à la télévision nationale (ORTM), le mercredi 27 avril, l’Association des écoles privées agréées du Mali (Aepam) a décidé de rouvrir les établissements privés de l’enseignement secondaire général, technique et professionnel, ainsi que les medersas du Mali. Les classes ne sont plus fermées. Au bonheur des élèves pénalisés par la fermeture.

La fermeture des établissements privés du secondaire n’aura duré que 72 h. Des heures de torture pour les élèves qui préparent les examens de fin d’année et leurs parents. L’Aepam semble avoir eu un compromis avec les départements des Finances et de l’Education nationale.

Sur une décision de leur association, les promoteurs des établissements d’enseignement secondaire général, technique et professionnel, ainsi que les medersas du Mali avaient fermé les classes pour une durée indéterminée le lundi 25 avril. Ils protestaient contre le prélèvement à la source de l’impôt sur les frais de scolarité que les promoteurs des établissements privés perçoivent de l’Etat.

Le collectif réclamait l’arrêt du prélèvement des retenues à la source, la restitution des sommes déjà prélevées, l’arrêt de toute poursuite aboutissant à la fermeture d’une école pour non-paiement d’impôts et la création d’un cadre de concertation entre les parties.

Par cette fermeture, les promoteurs s’insurgeaient contre la décision du ministre de l’Economie et des Finances. Ils justifiaient leurs actes par le fait qu’ils ont une « mission à caractère social sur laquelle Constitution est claire ».

Le département de l’Education nationale se disait surpris par la décision maximaliste de l’Aepam de fermer les établissements privés secondaires jusqu’à nouvel ordre à un mois des examens.

Avec ce dénouement, les 65 % des élèves du secondaire de l’Etat encadrés par le secteur secondaire privé n’ont plus de soucis à se faire.

Aminata Traoré

Source: lesechos