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EN PRELUDE A LA FETE DE TABASKI : Effervescence autour du mouton

A quelques jours de la fête deTabaski, c’est l’effervescence autour du mouton dans  le plus grand marché à bétail de Bamako et environs.  

betails moutons belier tabaski

Situé sur la route de Kabala, le marché de moutons de Kalabancoro est très animé à dix jours de la fête de tabaski. Ce marché qui est le principal du quartier ne désemplit pas. Ici, les prix des bêtes dédiées au sacrifice sont à la portée du Malien moyen.

Les moutons sont déchargés des camions sous le regard vigilant d’Aly Karembeta, qui nous fait voir ses bêtes. « Toutes les bourses peuvent trouver leur compte ici », nous assure-t-il d’emblée. « A l’approche de la Tabaski, je vends entre 4 et 5 moutons par jour. C’est meilleur que l’année dernière ».

Chez Aly, il faut  débourser 60 000 F CFA  pour avoir un mouton « acceptable ». Les prix oscillent entre 35 000 F CFA pour les plus petits et 180 000 F CFA pour les plus gros. « Cette année, le prix du mouton de façon générale est moins cher par rapport à l’année dernière », selon Aly Karambeta

Autre lieu, autre décor, le marché de moutons de Faladié sur l’avenue communément appelée « 30 Mètres », est la grande attraction des Bamakois à cause de  la forte présence des moutons. Au moment de notre passage, nous avons coïncidé avec l’arrivée de camions en provenance de l’intérieur du pays, notamment les régions du Nord et de l’Est.

Vendeur de moutons sur le marché à bétail depuis plus de dix ans, Sanoudié Maïga,  affirme que les prix des moutons varient, selon la taille du mouton entre 40 000 F CFA et 400 000 F CFA.

Au marché à bétail de Faladié, ce sont des marchandages entre acheteurs et vendeurs. « Je viens d’acheter mon mouton que j’estime bien nourri à 55 000 F CFA. Je trouve que les prix sont à la portée des bourses de la plus part des acheteurs », nous a confié Mamadou Diarra, enseignant. « C’est encore mieux d’acheter maintenant, sinon les prix vont flamber à la veille du jour-j », a-t-il ajouté.

Le souci de tout fidèle musulman en cette veille de Tabaski, c’est de pouvoir sacrifier le mouton répondant aux prescriptions de l’islam.  D’après les préceptes coraniques, le bélier du sacrifice doit être en bonne forme physique, non castré et âgé d’au moins six mois.

Le sacrifice de mouton symbolise la soumission à son Seigneur. Car, c’est par soumission et obéissance à Dieu qu’Ibrahim a voulu sacrifier son fils. Quand il a dit à son enfant que Dieu l’a enjoint de l’immoler (NDRL : confère sourate 37 du Coran) ;  l’enfant lui a répondu : « Obéis à ton Seigneur et tu me verras soumis à cela ».

A.S.

 

Source: lesechos

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