Il est reconnu universellement que le développement d’un pays dépend essentiellement de la qualité de son éducation. Il faut croire que le vieux Abinou Témé qui dirige le département de l’Education nationale n’a pas compris cela.
L’école malienne est à l’agonie, c’est un secret de polichinelle. Abinou Témé, parachuté à la tête du département certainement par une erreur de casting, n’a, lui, aucune idée de sauvetage. Depuis son arrivée à la tête de ministère stratégique, il multiplie les erreurs et les bévues. Son manque de vision et de tact confirme les carences que certains ses anciens collègues et collaborateurs lui reprochent. Il a en effet peiné à orienter les élèves admis au Diplôme d’études fondamentales (DEF). Il est parvenu à le faire un mois après l’ouverture des classes. Ce, dans un désordre indescriptible, digne d’un film d’horreur. Sur les listes d’orientation, des élèves de Bamako se sont retrouvés à Gao et même à Kidal. Aussi, certains ont été orientés dans des écoles qui ne disposent nullement de la filière pour laquelle ils ont été orientés.
Pour ne rien arranger dans ce tohu-bohu, Abinou Témé, dans une dynamique d’autosuffisance et d’arrogance, nargue les promoteurs d’écoles privées à qui il doit des milliards de nos francs. Acculé par ces derniers, il donne des explications hasardeuses et fallacieuses pour se convaincre lui-même de la profondeur du problème.
Ainsi, il aurait décidé de mettre les promoteurs d’écoles dans leurs droits cette semaine, en commençant par la rive gauche. Mais pourquoi commencer par la rive gauche lorsqu’on peut tout payer ? Mystère et boule de gomme. Abinou Témé n’en peut plus !
Pour ne rien arranger pour lui, ses services se sont rendus coupables de prélèvement injustifié sur la bourse des étudiants maliens en Algérie. Des faits gravissimes qui prouvent à suffisance que le ministre et son équipe ont atteint leurs limites. Ses employeurs observent impuissants le ministre et vont finir par se convaincre que c’est le plus mauvais choix à la tête de ce département qu’ils viennent de réaliser.
Colérique et susceptible, le plus mal habillé des ministres, il n’hésite point à verser dans l’abus et dans la fanfaronnade. Il va jusqu’à se payer à hauteur de millions les services de certaines presses pour faire ses éloges. Lui, Abinou Témé, est certes « désintéressé » mais pourtant friand d’éloges.
A ce jour, il n’a posé aucun acte positif à ce poste. Mieux, même les initiatives que ses prédécesseurs ont prises dorment dans ses tiroirs.
Ne vous inquiétez pas, Abinou Témé est un « grand philanthrope ». Cependant, il aime la protection rapprochée, les berlines de service et les voitures de liaison dans lesquelles ses filles se la coulent douce dans les rues de Kalaban. Non, Abinou Témé a accepté d’être ministre « malgré lui ». Parce qu’il a des compétences que nul autre Malien n’a. Quoi qu’il en soit, il urge de sauver l’école et l’avenir de la nation pendant qu’il est encore temps.
Pour sûr, Abinou Témé est essoufflé et est loin d’être la solution aux maux qui assaillent l’Education nationale.
A suivre.
Dieu veille !
Hamadoun KARA
Source: Azalaï-Express