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Edito : les bobards du vieux politicard !

Tiébilé ne changera plus. Cela est l’avis plus ou moins général de tous les observateurs de la scène politique malienne. Pour l’homme de la rue, il ne grandira plus, son parti avec.


A son âge, s’il n’arrive pas à laisser un héritage honorable à ses disciples politiques, tout laisse à croire qu’après son passage dans ce bas monde, on cherchera son nom dans le tableau sombre de ceux qui ont toujours trahi (de Cabral en passant par MountagaTall jusqu’à Soumaïla Cissé) et glorifié des malheurs de son pays pour se faire une thérapie politique.

S’il ouvre sa bouche, ce n’est jamais pour parler en bon de son pays, mais le décrédibiliser et le salir aux yeux du monde. Après avoir pompeusement affirmé que le Mali exporte son insécurité chez ses pays voisins, le voilà encore une fois remettre en cause les efforts des uns et des autres à assurer la stabilité et le vivre ensemble des communautés au centre du pays.

Il ferme sciemment les yeux sur les mesures du Gouvernement SBM pour endiguer la crise, ou les dispose en recommandations à l’attention du même Gouvernement.

Pour protéger son carnet d’adresse, il n’indexe jamais ceux auxquels il est au service, notamment la communauté internationale et la Minusma. Cette force étrangère, quela Résolution 2423 (2018) du 28 juin 2018, a placé « la protection des populations civiles » au cœur de sa mission. Pourtant dans cette résolution, le conseil de sécurité a instruit à la Minusma de prendre « des mesures actives et robustes pour protéger les civils, y compris en effectuant des patrouilles énergiques et efficaces dans les zones où les civils sont en danger, et atténuer les risques auxquels sont exposés les civils avant, pendant et après toute opération militaire… »

Comment un homme aussi instruit de sa trempe peut se réduire à n’apparaître qu’avec un bilan macabre des fils et filles et vaillants soldats de son pays ?

Après cette énième sortie du bélier en chef, l’on comprend maintenant la provenance de ces chiffres erronés que certaines organisations (jamais visibles sur le terrain) ne cessent de dresser et publier contre le Mali. Ce, dans le seul but de l’incriminer au nom des principes de la protection des droits de l’homme.

Comment un dirigeant de parti comme lui, s’est rabaissé au point de servir de sous-fifre, d’homme de main à un autre président de parti, dont il a mené à la défaite cuisante ?

Au moment où l’on pensait que lui, ancien directeur de campagne du candidat malheureux Cissé allait faire une remise en cause, à la surprise générale le voilà dans une manœuvre de cure de désintoxication médiatique. Cela après avoir fomenté en vain des pratiques menant au chaos (marches, meetings de protestation, signature d’articles sous anonymat dans la presse étrangère, boycott de toutes les initiatives de dialogue…)

A la surprise générale, au moment où les chefs religieux remplissent les grands stades de la capitale, lui en tant qu’acteur politique de premier plan de la scène nationale, n’a trouvé mieux que la salle de la Maison de la presse pour aller se confesser aux dictaphones d’un parterre de journalistes. Cela avec une bafouille de 17 pages dont la visée destructrice ne dupera plus personne. Qu’il se donne le loisir d’appeler ‘’la situation sécuritaire au centre et la crise financière’’. Des pages noircies de chiffres alarmants (1800 morts en 2018) et des propos mensongers (sans aucune base légale), toujours dirigés contre le Mali. Des données qui visent en réalité à peindre en noir tout, mais aussi à faire du Mali la risée des autres pays, notamment de l’UEMOA.

Ironie du sort, ou hasard du calendrier ? au même moment les experts de l’UEMOA étaient en conclave dans la capitale malienne. A l’issue de leur évaluation, il ressort qu’en 2018, le Mali affiche un taux satisfaisant de mise œuvre des réformes de 77 % contre 62 % en 2017, soit une forte progression de 15 points.

A la question d’un journaliste sur les sources de ces chiffres. TièbiléDramera ne manquera pas de dire qu’ils sont recueillis à partir des informations données par la presse malienne et les militants du Parena à travers le pays.

La Rédaction

Source: Le Sursaut

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