L’hôtel Dafina de Bamako a abrité, du 7 au 9 septembre 2020, les travaux de l’atelier de restitution de la formation régionale sur les liens entre les objectifs de développement durable (ODD) et la Convention internationale des Droits des Personnes Handicapées (CDPH). Cet atelier de formation initié par la Fédération Malienne des Associations de Personnes Handicapées (FEMAPH), avait pour objectif de former une masse critique de personnes capables d’utiliser la CDPH comme outil d’analyse des politiques publiques et de mener des actions de plaidoyer efficaces pour un développement inclusif.
Cette session initiée par la Fédération Malienne des Associations de Personnes Handicapées (FEMAPH), s’inscrivait dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Programme de renforcement des capacités pour l’inclusion des personnes Handicapées en Afrique de l’Ouest (PROGRECIPH). Elle a regroupé pendant 3 jours une dizaine de responsables d’organisation des personnes handicapées(OPH), des membres de la FEMAPH. Durant cette session de formation, les participants ont été briefés sur l’approche basée sur les droits et les mécanismes de suivi des différents traités des Nations Unies. Adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies le 13 décembre 2006, la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées (CDPH) fut signée en 2007 et ratifiée en 2008 par le Mali. En novembre 2019, copier coller sur bamada . net une formation régionale qui fait le lien entre la CDPH et les ODD, s’est tenue à Niamey (Niger) et avec pour objectif de renforcer les capacités des leaders des OPH régionales, en les rendant aptes à utiliser la CDPH comme outil d’analyse des politiques publiques et de l’Agenda 2030 (ODD). C’est la restitution des recommandations de cette rencontre régionale qui était au cœur des échanges lors de cette session de formation à Bamako. Au cours des travaux, la FEMAPH a plaidé pour l’application de la convention internationale des Droits des Personnes Handicapées (CDPH). Selon les initiateurs de la rencontre, cette session est tout à fait nécessaire pour réaliser les objectifs de l’Agenda 2030, se rapprocher aux sujets les plus marginalisés et, finalement, combler l’écart dans le développement. «Nous avons abordé plusieurs sujets. Il faut que nous-mêmes, responsables des organisations des personnes handicapées, puissions être impliqués dans la prise en charge de nos membres. Nous avons parlé de nos combats et des droits acquis dans le cadre de ce combat, notamment nos droits. Pendant ces trois jours, nous avons partagé ces textes avec la majorité de nos militants afin qu’ils soient mieux connus du grand public. Nous avons aussi échangé sur les ODD. Il s’agit de mieux sensibiliser sur nos droits. Nous remercions les autorités qui ont adopté une loi sur les personnes handicapées au Mali», a dit Mme Koné Rokiatou DIAKITE dite ‘’Rose’’, présidente de l’Association pour le renforcement des capacités des personnes handicapées (ARCAPH) à la fin des travaux de cette session de formation.
A.S
Source: Journal le Républicain-Mali