Dr. Lamine Sandy Haïdara, sociologue de formation, non moins administrateur de l’action sociale, est né en 1973 à Goundam dans la région de Tombouctou. Marié à deux femmes et père de sept enfants, ce jeune docteur était précédemment professeur de sociologie, de méthodologie de recherche à l’Institut de formation des travailleurs sociaux (Infts), jusqu’à sa nomination le mercredi 4 avril 2018 au poste de directeur des études et des stages.
Ce quadragénaire est connu sous le nom de Dr. Sandy pour certains et le socialiste pour d’autres. Dr. Lamine Sandy Haïdara a obtenu son Certificat d’études primaires (CEP) en 1986 à l’école fondamentale de Dravéla. Il a passé son Diplôme d’études fondamentales (DEF) en 1990 à l’école publique de Dioulabougou (Gao). Quant à son Bac, c’est au lycée Askia qu’il l’a décroché en série Sciences humaines en 1993.
Il réintégrera l’Ecole normale supérieure (Ensup) de Bamako en 1993-1994 d’où il sortit en 1998 avec une Maîtrise en Psychopédagogie. Il entame un stage de perfectionnement, la même année, avant l’organisation du concours d’entrée à la fonction publique. Deuxième à l’issue du concours, il travaillera pendant 5 ans comme l’administrateur du travail social à la direction nationale de développement social avant de faire un changement de corps en rejoignant l’enseignement secondaire.
Dr. Sandy décide alors de faire son Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) en sociologie de la santé du Mali à l’université Mandé Boukary. Après quoi, il s’est inscrit au programme interuniversitaire de coopération (Piuc), financé par «l’Université Libre de Bruxelles» (ULB). Par la suite, cette même université a financé sa thèse de doctorat afin qu’il s’inscrive à l’Institut supérieur de formation et de recherches appliquées (Isfra).
En décembre 2013, il a soutenu sa thèse de doctorat avec mention très honorable. Depuis lors, il s’est mis à la disposition de l’Institut national de formation des travailleurs sociaux. Dr. Lamine Sandy Haïdara, «le réformateur» d’après ses collègues, a fait plusieurs publications scientifiques.
Ousmane DIAKITE
Le Reporter
