Deux enseignants burkinabés, enlevés le 11 mars à Djibo, chef-lieu de la province du Soum, dans la région frontalière du Mali, ont été retrouvés morts, a annoncé, le mardi 19 mars, le Premier ministre du Burkina, Christophe Dabiré, sur sa page Facebook, « c’est avec une profonde indignation que je viens d’apprendre la mort des deux enseignants enlevés le 11 mars dernier dans le Soum », a écrit M. Dabiré, exprimant sa « compassion’‘ et sa « solidarité »à leurs familles.
A l’ensemble du corps enseignant, le Premier ministre « demande de ne jamais baisser les bras face à cette barbarie digne d’une autre époque ».
Aussi, a-t-il assuré que son gouvernement « poursuivra, sans relâche, sa mission de sécurisation’‘ du Burkina avec « la ferme détermination de l’armée de mener ce combat jusqu’au bout ».
Les deux enseignants avaient été kidnappés dans la matinée du lundi 11 mars par des individus armés non identifiés alors qu’ils regagnaient Djibo sur une moto, après un séjour à Kongoussi.
Selon des témoignages, les infortunés et leurs ravisseurs avaient été aperçus par des usagers de la route, dans la même soirée, dans un village situé à une quarantaine de kilomètres au Nord de Djibo, dans une fourgonnette de Médecins Sans Frontière (MSF), retirée plus tôt dans la matinée.
Source: L’Indépendant