Le cri de cœur d’une victime a fait le tour des réseauxsociaux. Selon elle, malgré la détention de l’Autorisation Electronique de Voyage au Maroc (AEVM), la police marocaine oblige nos compatriotes à payer de l’argent en prétextant que le document accordé par le ministère des Affaires étrangères n’est pas bon.
«Aidez-nous à interpeler le ministre TiébiléDramé sur la situation des Maliens qui viennent ici au Maroc. Je ne peux pas comprendre qu’une autorisation électronique de voyage accordée par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale marocaine à un voyageur malien voulant venir au Maroc, qui est en règle mais, une fois que l’avion du voyageur malien atterrit à Casablanca dans le royaume chérifien, c’est l’enfer total. Il faut que tu payes, la police trouve toutes sortes d’excuses pour te montrer que ton autorisation est fausse je te jure. Il te faut payer 100 € ou 150 € à la police des frontières de l’aéroport de Casablanca pour que tu puisses voir les boulevards à Casablanca et la lumière du jour au Maroc.Ce qui veut dire que l’autorisation électronique n’est plus gratuite et, ils sont sans pitié. Les Maliens souffrent énormément ici.Il faut que le ministre des affaires étrangères prenne ses responsabilités sinon ça devient de plus en plus insupportable », dénonce ce Malien au Maroc.
Ce document de voyageélectronique, faut-il le rappeler, a été instauré depuis le 1er novembre 2018 par le Royaume chérifienpour les ressortissants du Mali, de la Guinée Conakry et du Congo Brazzaville désireux de se rendre au Maroc. Les voyageurs originaires de ces pays doivent à présent remplir une demande d’autorisation de voyage électronique (AEVM), au moins 96 heures avant la date prévue de leur déplacement.
L’AEVM qu’accordent les autorités compétentes du Maroc aux voyageurs de ces trois pays via internet est-elle contestable ? La fiabilité du système est-elle mise en cause au point que des agents de la police des frontières rejettent le document ? Ce sont des interrogations que suscite le post de ce Malien au Maroc. Pourquoi ne pas le démentir ?
Bintou Diarra