Au lieu d’être transférés à la police, les voleurs sont désormais brûlés vifs par une population qui, en plus de ne pas avoir confiance en les autorités, n’a aucun respect pour la vie humaine.
Le vol est devenu monnaie courante à Bamako, particulièrement celui des motos Djakarta dont le prix d’achat tourne autour de 350 000 F CFA au marché.
Cependant, la sanction infligée par une population meurtrie par cette situation est très dure et dépourvue de tout humanisme. Les voleurs sont jetés vivants dans un feu alimenté par l’essence et des pneus.
Une population en colère qui se rend justice car elle n’a pas confiance en la manière dont les voleurs sont traités par les autorités qui en ont la charge. Elle estime que les voleurs sont rarement inquiétés pourtant la police fait des patrouilles nocturnes.
Mais, les voleurs arrêtés par les policiers ou les victimes sont généralement relâchés et constituent pour cette même population, un danger permanent.
Les bamakois sont aujourd’hui plus durs envers les voleurs que les terroristes qui ont occupé les régions nord du Mali et qui ont coupé les mains des voleurs.
Cette sanction décriée par les autorités maliennes et les organisations de droit de l’Homme est moins sévère par rapport à ce système qui consiste les brûler vifs !
O.Alpha