Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Crise politique au mali : le foscao regrette le caractère extrême des sanctions contre le mali

Le Forum de la Société civile de l’Afrique de l’Ouest ( FOSCAO ) a rencontré les hommes de médias pour exprimer leur préoccupation face aux sanctions contre le Mali. C’était lors d’un point de presse tenu le samedi 22 janvier 2022, au Centre national de Documentation et d’Information sur la Femme et l’Enfant (CNDIFE). Le point de presse a été animé par la présidente de la plateforme nationale FOSCAO, Mme Nana Aïcha Cissé en présence du coordinateur adjoint du FOSCAO, Ibrahim Maiga.

 

Le FOSCAO a rencontré les journalistes après plusieurs médiations menées auprès de la CEDEAO pour lever les sanctions contre le Mali, mais qui n’ont pas porté de fruit. Cette organisation de la société civile ouest africaine dit qu’elle observe avec attention, l’évolution de la crise malienne. Le Forum de la Société civile de l’Afrique de l’Ouest (FOSCAO) réaffirme sa solidarité aux peuples africains et leur diaspora, mobilisés pour apporter leur soutien au Mali ce samedi 22 janvier 2022, à travers le monde suite aux sanctions infligées à notre pays. C’est dans ce contexte que la présidente de la plateforme nationale FOSCAO-Mali, Mme Nana Aïcha Cissé invite les autorités de la transition à maintenir les canaux de discussions avec les chefs d’États de la CEDEAO, de l’Union Africaine et les Nations Unies en vue d’arriver à un terrain d’entente tenant compte des aspirations profondes et des attentes du peuple malien. Le FOSCAO appelle à l’esprit de solidarité communautaire de la CEDEAO et recommande qu’un accent soit mis sur l’accompagnement du peuple malien dans son processus de refondation. Il exprime aussi son désir de transformer la CEDEAO des chefs d’États en une CEDEAO des peuples. Dans le communiqué de presse le FOSCAO-Mali rappelle que la précarité économique est le terreau du terrorisme et de l’extrémisme violent dans la région du sahel. « Les sanctions actuelles ne feront qu’appauvrir davantage les populations maliennes. Aggraver la pauvreté des populations déjà démunies ne fera que les jeter dans les bras des terroristes » alerte Mme Nana Aïcha Cissé. Les chefs d’États de la CEDEAO ne doivent pas fermer les yeux sur les réalités et les causes de la crise au Mali. C’est pour cette raison que le FOSCAO invite les chefs d’États de la sous-région et les parties prenantes à prendre en compte les causes profondes de la crise malienne pour asseoir une démocratie adaptée aux réalités du Mali pour une paix durable.
A noter que le Forum de la Société civile de l’Afrique de l’Ouest (FOSCAO) est le réseau faîtière de la société civile en Afrique de l’Ouest. Il a une représentation dans chacun des 15 pays membres de la CEDEAO.

Falaye Sissoko

Source : Canard Déchainé

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance