Hier, lundi, 25 février 2019, les élèves des établissements d’enseignement privés du Mali au niveau fondamental, secondaire, ont été sommé, sur ordre du Bureau de coordination de l’Association des élèves et étudiants du Mali, de sortir des classes. 72 heures de grève (3 jours) sont décrétées pour eux par l’Aeem.
«C’est le bureau de coordination de l’Aeem qui est à la base des sorties des écoles publiques au niveau du fondamentale et du secondaire. Nous ne défendons ni les enseignants qui sont en grève actuellement, ni l’Etat à travers ce débrayage. Nous défendons l’intérêt matériels et moraux des élèves et étudiants du Mali. Et comme nos frères du public fondamental et secondaire sont privés de leurs droits à l’éducation, nous avons jugé nécessaire de tirer la sonnette d’alarme sur ce qui se passe. Car pour nous, il est impensable qu’ils soient privés des études et que leurs camarades des écoles privées continuent à étudier. Qu’ils étudient tous ensemble et en même temps. C’est ce que nous cherchons. Raison pour laquelle nous avons décrété trois jours de cessation de travail à leur niveau aussi», a déclaré Mohamed Koné, chargé de l’information et de la nouvelle technologie du Bureau de coordination de l’Aeem.
Et pourtant, pas plus tard que le 10 février 2019, sous la présidence du secrétaire général du bureau de coordination de l’Aeem, Moussa Niangaly, lors de son comité directeur, l’AEEM exigeait de mettre définitivement fin à la grève répétitive des enseignants, parmi tant d’autres revendications comme la suspension de tous les acteurs de la violence et leur comité dans toutes les activités de l’AEEM pendant trois ans ; seront remis aux autorités compétentes tout incitateur et acteur de la violence dans l’espace scolaire et universitaire ; la pérennisation des dialogues et de la non-violence dans l’espace scolaire et universitaire ; l’instauration et l’équipement de toutes les bibliothèques de toutes les écoles et universitaire ; l’instauration et l’équipement de toutes les bibliothèques de toutes les écoles du Mali ; l’opérationnalisation de toutes les cantines scolaires ; la multiplication des formations des leaders de l’AEEM courant ce mandat.
S’agissant de la grève du collectif le collectif des syndicats de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016, composé de huit syndicats (Sypesco, Syneb, Synefct, Synesec, Sydef, Fenarec, COSES, SNEC), les élèves des établissements public au niveau fondamental et secondaire sont privés des cours depuis le 11 février. Les nuages qui bloquent le bon déroulement l’année, seront-ils tous dissipés cette fois-ci, pour éviter d’en rajouter au faible niveau de l’éducation malienne déjà fortement atteinte.
Hadama B. Fofana
Source: Lerepublicainmali