La crise au Mali a conduit Simone Gbagbo à se prononcer sur la situation que vit ce pays d’Afrique de l’Ouest. L’ancienne vice-présidente du FPI (Front populaire ivoirien), aujourd’hui dirigé par Affi N’guessan, a apporté son soutien au peuple malien et à la junte militaire face aux sanctions de la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique l’Ouest).
“J’affirme ma solidarité au peuple frère et aux autorités du Mali ; je rappelle qu’après des siècles d’esclavage, des décennies de colonisation et d’indépendance politique, toute velléité de recolonisation de l’Afrique contemporaine est inacceptable ; je déclare que le moment est venu de retirer du continent africain toutes les forces françaises ; je condamne fermement les sanctions inhumaines de la CEDEAO et de l’UEMOA contre les populations et les autorités maliennes “, a fait savoir Simone Gbagbo dans sa note.
Par ailleurs, Simone Gbagbo a encouragé le peuple et les autorités maliennes à continuer le combat pour l’accession du Mali à la souveraineté, dans la cohésion et l’unité. “J’appelle tous les peuples amis, épris de justice, de paix et de liberté, à aider le Mali et l’Afrique à s’assumer pleinement et à occuper la place qui leur revient de droit dans le concert des nations libres, démocratiques et souveraines”, a lancé l’épouse de Laurent Gbagbo.
La marraine du MGC (Mouvement des générations capables) s’est insurgée contre les propos d’Aîné Ibrahim Camara, le président du Mouvement républicain du Mali, qui a annoncé la formation d’un gouvernement civil de transition le 27 février 2022 depuis la Côte d’Ivoire.
“La Côte d’Ivoire serait-elle en passe de devenir une base arrière pour une partie de l’opposition malienne ? Mesure-t-on les conséquences qui pourraient en découler ?, a-t-elle cherché à savoir.
Source: afrique-sur7.ci