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Crash d’Air Algérie : “Ma première surprise c’est l’état de l’épave”

Le 24 juillet 2014, l’avion de la compagnie Air Algérie reliant Ouagadougou à Alger s’écrasait en plein désert du Mali, tout près de la frontière avec le Burkina Faso. Une zone difficile d’accès que le reporter d’Europe1, Jean-Sébastien Soldaïni a atteint après trois jours de voyage.

crash accident avion image radar enqueteIl raconte :

“Ma première surprise en survolant la zone c’est l’état de l’épave. C’est à se demander comment les débris ont pu être repérés en pleine nuit tellement l’appareil est pulvérisé. C’est simple, ça ressemble à un feu de broussailles. Une trace noire dans le sable, quelques buissons brûlés et rien d’autre. Vous imaginez le défi pour les enquêteurs qui ont planté là quelques tentes : à deux jours de route de la capitale Bamako, en pleine zone rouge comme ils l’appellent, là où sévissent les groupes islamistes d’AQMI et des conditions climatiques incroyables.

Un travail de fourmi en pleine chaleur pour avant tout tenter d’identifier les corps. Travail que raconte le reporter en direct dans la matinale du 28 juillet. Grâce à ce travail, les gendarmes et experts français sont parvenus à identifier tous les corps. Il leur a fallu près de 6 mois pour ça.

Après avoir fait tous ces prélèvements. Il leur fallait mettre un nom sur chaque échantillon. Et le travail a commencé là encore en plein désert avec une tente réfrigérée qui permettait de conserver les fragments par -20°. Tout ça était recoupé avec des objets personnels fournis par les familles. Peignes à cheveux, brosses à dents apportés aux enquêteurs spécialisés restés en région parisienne.

C’est exactement le même procédé qui a été utilisé après le crash de la Germanwings dans les Alpes françaises. Toujours par les experts du Colonel Philippe Touron que vous avez entendu dans le reportage.

Quant aux causes du crash ça a pris un petit peu plus de temps. Les premiers éléments d’enquête du BEA ont été révélés en avril dernier. Et ils montrent que ce sont les capteurs de pression des moteurs qui ont gelé. Probablement parce que les pilotes n’ont pas activé le dégivrage au cours de la montée.”

 

source : europe1

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