Laurent Gbagbo et les autres personnes accusées du braquage de la BCEAO devront attendre la date du 25 avril prochain pour connaitre leur sentence. Le juge en charge du dossier, Hamed Coulibaly l’a annoncé le mardi 5 avril, apprend-on d’Abidjan.net. S’ils sont reconnus coupables des faits qui leur sont reprochés, les prévenus risquent vingt ans de prison sans compter le paiement d’une amende d’un million de francs CFA.
Gbagbo et ses coaccusés, encore plus de deux semaines d’attente.
Gbagbo, Joseph Marie Aké N’Gbo (son ancien Premier ministre), les ministres Désiré Dallo (Économie et finances) et Justin Koné Katinan (Budget) connaitront le verdict de la justice ivoirienne le 25 avril en ce qui concerne le braquage de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour lequel ils sont accusés.
Après avoir sorti les arguments visant à prouver l’innocence de ses clients, les avocats de la défense ont préconisé la relaxe pure et simple des prévenus sur la base de délits non constitués : « L’institution bancaire n’a produit aucun document disant qu’elle a subi un préjudice, donc ce procès ne devrait pas avoir lieu. Gbagbo n’a pas commis d’infraction, il s’est donné les moyens pendant la crise, de faire fonctionner l’État, payer les salaires des fonctionnaires, les factures. »
Rappelons que les chefs d’accusation qui pèsent sur eux sont les suivants : « vol en réunion par effraction portant sur des caves à la BCEAO et des numéraires ; complicité de vol en réunion par effraction ; destruction d’une installation appartenant à autrui ; détournement de deniers publics ». La partie civile leur réclame des milliards de francs CFA de dommages et intérêts pour « les préjudices subis sont les conséquences prévisibles de la confiscation du pouvoir par Gbagbo ». Notons qu’un mandat d’arrêt international a été lancé contre le ministre Katinan Koné.
Source: afrique-sur7