L’incident s’est déroulé dans la nuit de lundi à mardi 22 Mars 2016. Il était 2 heures du matin par là. A la résidence du chef de l’Etat à Garoua, les gendarmes ont été alertés par des bruits métalliques.
Selon le quotidien Le Jour en kiosque ce mercredi 23 mars 2016, ce n’est qu’après avoir refusé d’obtempérer aux sommations des militaires qu’Hamidou Bouba recevra sur le flanc gauche une balle tirée par l’un des gendarmes.
D’après les premières déductions des enquêteurs, le voleur était venu dérober les panneaux grillés qui protègent la citerne de la résidence. Au moment de son interpellation, Hamidou Bouba avait déjà pourtant réussi à déplacer cinq panneaux. En voulant en emporter un sixième, mal lui en a pris car en voulant soulever le panneau, plus lourd que les autres, celui-ci est a glissé de ses mains en faisant le bruit qui le trahit.
Par ailleurs, des riverains témoignent que ce cambrioleur n’en était pas à son premier forfait. De nombreuses plaintes ont été enregistrées contre celui qui était à chaque fois surpris en flagrant délit de vol, indique le quotidien. Et en guise d’échappatoire, le défunt voleur n’hésitait pas à brandir une attestation de déclaration de perte de sa carte nationale d’identité, généralement périmée depuis plusieurs mois.
Lore E. Souhe
Source: africapresse