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Contrôle des armes légères: l’arme féminine en action

L’hôtel Radisson Blu abrite depuis ce 6 septembre 2021, pour 3 jours, les travaux de l’atelier de renforcement de capacité sur le contrôle des armes légères intégrant le genre. Organisée par le Secrétariat Permanent de la Lutte contre la Prolifération des Armes Légères et de Petit Calibre (SP ALPC), en collaboration avec UNERC, cette formation est financée par l’Union européenne. Elle vise à renforcer la capacité des participants à mettre en œuvre efficacement les mesures de contrôles des ALPC au niveau national en intégrant les couches sensibles au genre dans les politiques, législations, projets et programmes nationaux de contrôle des armes.

 

L’ouverture des travaux était présidée par le Secrétaire permanent de la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, le Lieutenant-colonel Adama DIARRA ; en présence de l’ambassadeur de la Délégation de l’Union européenne au Mali, Bart OUVRY ; du représentant de l’UNREC, Amfelme YOUBOURI, etc.
A l’ouverture des travaux, le Lieutenant-colonel Adama DIARRA a souligné que cette formation vient à point nommé puisqu’elle s’inscrit dans le respect des engagements pris par le Mali dans le cadre du contrôle des armes légères intégrant le genre dans la collecte, la destruction et le marquage tels que prévus par les articles 16,17 et 18 de la Convention de la CEDEAO sur les ALPC.
Aussi, elle vient appuyer les multiples efforts consentis par le Gouvernement dans le cadre de la réduction de la violence armée et la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre.
Pour sa part, le représentant de l’UNREC a souligné que le Programme sur les Femmes, la Paix et la Sécurité (WPS en anglais), stipule qu’un obstacle majeur à la paix et au développement durable reste le commerce illicite et l’utilisation abusive des armes légères. Il souligne qu’un contrôle adéquat des ALPC est essentiel pour réduire les conflits, la criminalité et la violence.
Pour sa part, le représentant de l’UE s’est félicité de la tenue de cette session qui, dit-il, se penche sur une thématique très chère à son organisation, à savoir la prise en compte du genre.
De son avis, l’intégration des femmes permet d’avoir des résultats probants comme c’est le cas aujourd’hui dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix, dont il est membre du Comité de suivi.
Selon les initiateurs de cette rencontre, la recrudescence des conflits armés et la proximité des zones de conflit ont fortement contribué à alimenter la prolifération et la circulation illicite des armes légères et de petit calibre sur l’ensemble du territoire national.
Dans les pays touchés par un conflit, les armes légères sont souvent utilisées pour commettre diverses violations des droits humains et du droit humanitaire, notamment des massacres, des déplacements forcés, des violences sexuelles et des attaques contre les forces de maintien de la paix et les travailleurs humanitaires.
Conformément à ses principes, le Bureau des Nations Unies pour les affaires de désarmement (UNODA), par le biais de son Centre régional pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC), met en œuvre un projet à l’appui des politiques, programmes et actions sexo-spécifiques dans la lutte contre les ALPC, y compris le trafic et l’utilisation abusive d’armes, conformément à l’agenda Femmes, Paix et Sécurité.
Créé sous la forme d’un service rattaché, le Secrétariat permanent de Lutte contre la Prolifération des Armes légères et de petit calibre a pour mission la conception et la mise en œuvre des orientations et des stratégies de lutte contre la prolifération des armes légères.
Il est également chargé de la définition des plans opérationnels en rapport avec les autres services techniques de l’État chargés des questions de sécurité.

Par Abdoulaye OUATTARA

Source : Info-Matin

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