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CONSISTOIRE AU VATICAN : Jean Zerbo créé cardinal de la Sainte Eglise romaine

Au cours d’un consistoire, le mercredi 28 juin, le Pape François a élevé Jean Zerbo, archevêque de Bamako, à la dignité de cardinal.

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Un cardinal est un haut dignitaire de l’Église catholique, choisi par le pape et chargé de l’assister. Il fait partie du Collège des cardinaux ou Sacré Collège. Le titre précis est cardinal de la Sainte Église romaine ; les cardinaux forment la plus haute sphère de l’Église romaine.

C’est en 1059, au moment de la réforme grégorienne de l’Église, que le pape Nicolas II définit avec plus de précision le statut des cardinaux et leur accorda un rang supérieur aux autres évêques de l’Église.

En 1179, le pape Alexandre III fit adopter par le IIIe concile du Latran la règle, encore en vigueur, de la majorité des deux tiers pour l’élection d’un nouveau pape.

Le Collège cardinalice ou Collège des cardinaux, appelé autrefois Sacré Collège, est l’ensemble des cardinaux de l’église catholique. Il est présidé par un doyen. Le nombre de cardinaux, qui a varié au cours de l’histoire, a atteint 228 en 2016, sous le pontificat de François.

Les cardinaux sont « créés » par décret du pape publié devant le Collège des cardinaux réunis en consistoire, en tant qu’« hommes remarquables par leur doctrine, leurs mœurs, leur piété et leur prudence dans la conduite des affaires ».

On dit d’une personne nouvellement nommée qu’elle est « élevée à la pourpre cardinalice » en référence à la couleur rouge des vêtements de cardinal.

Le consistoire, pour la création des nouveaux cardinaux, se déroule selon le rite introduit à l’occasion du consistoire du 28 juin 1991 :

Après le salut liturgique, le pape lit la formule de création et proclame les noms des nouveaux cardinaux. Le premier d’entre eux s’adresse alors au Saint-Père au nom de ses collègues. Suivent la liturgie de la Parole, l’homélie papale, la profession de Foi et le serment.

Chaque nouveau cardinal s’approche ensuite du pape et s’agenouille devant lui pour recevoir la barrette, puis son titre cardinalice ou sa diaconie :

Le pape place la barrette sur la tête de l’impétrant en disant : « Reçois cette pourpre en signe de la dignité et de l’office de Cardinal, elle signifie que tu es prêt à l’accomplir avec force, au point de donner ton sang pour l’accroissement de la foi chrétienne, pour la paix et l’harmonie au sein du Peuple de Dieu, pour la liberté et l’extension de la Sainte Église catholique et romaine ».

Le pape remet à chaque nouveau cardinal une église de Rome (titre ou diaconie) en signe de participation à la mission pastorale du pape sur l’Urbs.

Le rite prévoit ensuite la remise de la bulle de création des cardinaux, l’assignation du titre ou de la diaconie et l’échange du baiser de paix avec les autres élus et tous les autres membres du collège cardinalice.

Le rite se termine par la prière universelle, le Notre Père et la bénédiction finale.

Ensuite, le pape concélèbre avec les nouveaux cardinaux auxquels il remet l’anneau cardinalice « signe de dignité, de sollicitude pastorale et d’une plus étroite communion avec le Siège de Pierre ».

L’insigne distinctif des cardinaux est la couleur rouge (dite pourpre cardinalice), couleur du Sénat romain, rappelant le sang versé par le Christ. C’est le pape Innocent IV, lors du premier concile de Lyon en 1245 qui donna la pourpre et le chapeau rouge aux cardinaux.

Ils portent soit la soutane rouge avec une barrette ou une calotte rouge et une mozette rouge, soit une soutane et une mozette noires avec des liserés et des boutons rouges.

Les cardinaux portent l’anneau, qui traditionnellement est de saphir et, même s’ils n’ont pas reçu la consécration épiscopale, ils utilisent la croix pectorale, la crosse et la mitre.

Les cardinaux utilisaient trois autres chapeaux, un de couleur noire et de la forme usuelle dite du chapeau romain, orné d’une torsade et de glands rouge et or, pour servir en costume de ville, qui peut toujours être porté, un chapeau de même forme, de velours rouge comme celui du pape, avec une tresse et des glands d’or, qui était porté avec le rochet et la mosette pour sortir de l’église en cérémonie, et un immense chapeau de paille fine recouverte de soie rouge qui servait notamment aux processions dans un but utilitaire pour se protéger du soleil.

Alexis Kalambry

 

 

Source: lesechos

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