Le congrès de l’ADEMA est annoncé pour les 27, 28 et 29 mars prochains. Le renouvellement des structures évolue normalement. Les comités et sous-sections sont mis en place.
L’heure est au renouvellement des 55 sections de l’intérieur et des 23 de l’extérieur. Celles du Mali sont progressivement mises en place alors que celles de l’extérieur trainent. Mais, ce retard, nous a-t-on dit, ne peut aucunement influencer les dates du congrès, encore que, d’ici là, le temps perdu pourrait être rattrapé. Le Comité exécutif compte certainement suspendre le vol du temps, en comptant certainement sur le poète Lamartine.
En tout cas, les grandes manœuvres ont commencé pour la présidence du parti. Les peaux de banane sont jetées, les rencontre nocturnes se multiplient, les réunions fractionnelles aussi. Plusieurs hypothèses sont évoquées, dont Moustaph Dicko, Président et Tiémoko Sangaré, 1er Vice-Président.
Certains d’entre eux proposent que l’avis d’IBK soit requis, pour faire consensus autour de son choix. Comme au temps d’ATT, où, en plein congrès, on montait à Koulouba pour dresser la liste du Comité Exécutif, ou, au moins, celle des dix premiers Vice – Présidents.
Il reste à savoir si IBK jouera le jeu comme son prédécesseur, qui avait besoin d’un Président de l’Adema qui lui soit reconnaissant. En tout état de cause, Moustaph Dicko, en sa qualité de Conseiller technique à la Présidence de la République, en charge de la Francophonie, est décrit comme étant l’homme d’IBK.
En revanche, Tiémoko Sangaré est dépeint comme étant un homme «têtu», qui pourrait au besoin conduire le parti vers l’opposition.
Le décor est donc planté. Les jours à venir seront chauds et nous suivrons de près l’évolution du dossier Adema, l’ancien parti majoritaire, qui refuse, malgré moult opportunités, de s’assumer dans l’opposition.
Chahana Takiou
source : 22 Septembre