Au cœur de sorties fracassantes et alambiquées, l’organe législatif voit son mandat s’élancer dans le temps pour le plus grand bonheur de ses membres. Contesté par une infime portion de l’opinion hostiles au principe de nomination des législateurs, le CNT connaîtra un renouvellement de son bail. Le report de KOULOUBA 2024 à une date ultérieure donne le sourire aux locataires du CICB. Installés en décembre 2020, les conseillers étaient censés passer la main à des parlementaires élus en fin de transition. Désormais ils devront continuer la prestigieuse mission pour laquelle ça se bouscule au portillon du CNT en vue d’accéder au titre de législateur de transition.
Pour rappel , c’est ce mois d’octobre qui était précédemment annoncé pour l’élection des députés avec une convocation du collège électoral en juillet 2023 et la campagne électorale suivie du déroulement du 1er tour en cette période de rentrée scolaire. L’avortement desdites législatives autorise ainsi le colonel Malick Diaw et ses 146 autres collègues de se maintenir plus longtemps qu’attendu pour autant que la présidentielle est l’unique scrutin envisagé par les autorités en 2024. On est éventuellement parti pour des députations en 2025 et l’occasion pour les membres du CNT de boucler un mandat plein comme leurs homologues élus.
Sauf qu’en cette année 2023, le parlement s’est illustré par une absence de débat suite à la disette d’interpellations en dépit des défaillances de plusieurs ministres en deçà des attentes de la population.
I KEÏTA
Source : Le Témoin