Les forces de défense et de sécurité burkinabè ont entamé une vaste opération de nettoyage des forêts situées dans la région de l’Est où les présumés terroristes, venus de pays voisin, auraient décidé d’installer leur base afin de mener des attaques contre des militaires.
Entre août et septembre, plusieurs soldats avaient trouvé la mort après l’explosion de leur véhicule dans l’est du Burkina Faso, en proie à l’insécurité ces derniers mois. Les forces de défense et de sécurité ont donc entamé une vaste opération de nettoyage des forêts de la région.
Dans le cadre de cette opération, les forces armées burkinabè bénéficient d’un appui des forces françaises. Selon des témoins contactés sur place, plusieurs véhicules aux couleurs de l’armée française ont sillonné les routes de la région entre Bogandé et Pama. En plus des véhicules, les habitants parlent de survol de la ville par des hélicoptères et des avions. Pendant que les hélicoptères et les avions pilonnent la forêt, les troupes au sol font le ratissage, explique une source sécuritaire sous le couvert de l’anonymat.
Démenti de l’état-major français
C’est au cours de cette opération qu’un officier burkinabè a trouvé la mort samedi soir dans l’explosion de son véhicule. Selon une autorité administrative dans la région, c’est un véhicule de la mission conjointe qui a sauté sur une mine, confirmant ainsi la présence française sur le terrain. Plusieurs sources ont évoqué la mort d’un soldat français et d’un blessé dans l’explosion de leur véhicule sur une mine.
Joint à Paris par RFI, l’état-major des armées françaises dément formellement qu’un soldat français ait été tué ou blessé au cours de cette opération et assure qu’aucun de leurs véhicules n’a sauté sur un engin explosif improvisé.
RFI