« Les armes utilisées et le mode opératoire laissent fortement présager qu’il s’agit d’une attaque terroriste », a affirmé dans un communiqué le ministre burkinabè de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré. Celui-ci a en outre précisé que les douilles ramassées sur les lieux provenaient d’armes de guerre de type kalachnikov, fusil mitrailleur et pistolet automatique de 9 mm.
« Des individus non identifiés ont attaqué hier (mardi) dans la nuit le commissariat de police de Koutoukou », avait plus tôt déclaré le haut commissaire de la province du Soum, Mohamed Dah. Selon lui, les assaillants, au moins trois, étaient très armés et portaient des turbans noirs. Après leur forfait, ils auraient pris la direction de la frontière malienne.
Des renforts envoyés à la frontière malienne
« Les trois assaillants (…) ont garé leur véhicule à 300 mètres du commissariat. Un des trois assaillants est arrivé au poste et a ouvert le feu sur les trois éléments présents. Ensuite ils ont saccagé le bureau, ont mis le feu au hangar et ont pris la fuite à bord du véhicule », décrivent de leur côté les services de sécurité dans un communiqué.
Des gendarmes, des policiers et des militaires de la brigade anti-terroriste ont été envoyés en renfort dans la zone de Koutoukou, à quelques kilomètres de la frontière malienne.