Analyse d’Ali Benflis, ancien Premier Ministre algérien » c’est une présidence illégitime qui aura usurpé le pouvoir après avril »
L’opposition exige la réintégration de ses candidats dans le processus électoral. Au nom « d’élections inclusives », plus de 50 000 personnes selon les organisateurs et environ 5 000 selon la police ont participé à cette mobilisation.
Le cortège est parti du stade général Mathieu Kerekou pour la place de l’étoile rouge, point de chute traditionnel des manifestations des syndicats et de l’opposition. En tête, tous les leaders des partis de l’opposition, dont les listes ont été invalidées par la commission électorale autonome le 5 mars 2019. En revanche les anciens Présidents Nicéphore Soglo et Boni Yayi étaient absents.
Alors que plusieurs manifestants portaient des chapeaux pour se protéger de la chaleur, deux couleurs ont dominé le cortège : le rouge et le noir, pour symboliser la révolte et le deuil, selon les organisateurs.
Les revendications s’entendaient dans les chansons et les slogans, se lisaient aussi sur les banderoles. Avec deux messages forts : « Non à l’exclusion et pas de législatives sans l’opposition » et « libérez les quitus fiscaux et les certificats de conformité », les deux documents qui ont coûté à plusieurs partis l’invalidation de leurs listes par la Cena
La marche s’est dispersée dans le calme peu avant 13 heures. La police qui a encadré le cortège ne signale aucun incident. La FCBE de Boni Yayi annonce une autre marche en fin de semaine à Parakou, dans le nord du pays.
RFI