Après de multiples reports de l’organisation de la Biennale culturel et artistique spéciale de Bamako, l’événement voit enfin le jour. C’est tout le Mali qui se trouve représenté à Bamako pour relever le défi de la réconciliation et de la paix. Le ministère de la Culture à travers N’diaye Ramatoulaye Diallo joue là sa partition dans le processus de la paix et de la réconciliation à travers l’organisation de cette rencontre multiculturelle qui figure au cœur de l’Accord d’Alger.
Malgré les coups portés à son organisation sous le règne du chef du gouvernement Modibo Kéita, le ministre N’diaye Ramatoulaye Diallo et sa commission d’organisation ont su résister à toutes les tempêtes pour que ce jour soit. Reportée deux fois, la Biennale spéciale de Bamako se déroule actuellement dans la capitale et cela grâce au dynamisme du chef du département de la Culture, un événement qui figure au cœur de l’Accord d’Alger. Il s’agit à travers cette activité culturelle de brassage de réunir les Maliennes et les Maliens autour de deux symboles : la réconciliation et la paix.
Pour les acteurs culturels : « Il n’y a pas plus rassembleur que la Biennale pour ceux qui connaissent la valeur de cette activité qui a vu le jour depuis l’Indépendance. Nous n’avons rien contre qui que ce soit mais la Biennale culturelle fait partie du processus du retour de la paix et c’est écrit noir sur blanc dans les textes de l’accord de paix. Le retour de la Biennale constitue aujourd’hui un facteur de cohésion sociale avec son brassage culturel de tout le Mali ».
En tout cas, le département de la Culture est en train de relever le défi de l’organisation après une belle réussite de la cérémonie d’ouverture et des compétitions en cours qui drainent chaque soir des milliers de spectateurs. L’innovation cette année et saluée par les populations est la prestation des troupes dans les différentes communes de la capitale en dehors du lieu des compétitions la salle Bazoumana Sissoko du Palais de la Culture Amadou Hampâté Bâ. Une façon d’apporter le message de la paix et de la réconciliation au peuple malien qui aspire à la fin de cette crise imposée à notre pays comme l’a rappelé l’ancien président de la République, Amadou Toumani Touré, de retour de l’exil à Dakar.
Il faut noter que, la dernière Biennale remonte à 2010 à Sikasso.
O.D.
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali