Les États-Unis ont annoncé vendredi le déploiement de 1 500 soldats supplémentaires au Moyen-Orient, invoquant des « menaces persistantes » de l’Iran. Ce qui a fait réagir rapidement le gouvernement iranien, qui dénonce une « menace » pour la paix internationale.
Avec notre correspondante à Téhéran, Siavosh Ghazi
Le ministre iranien des Affaires étrangères Mohammad Javad Zarif, qui se trouvait à Islamabad, a estimé que le renforcement de la présence américaine dans la région est très dangereux. Il a ajouté que ce renforcement constituait « une menace pour la paix et la sécurité internationale ».
Le chef du Pentagone avait affirmé que les États-Unis allaient envoyer 1 500 soldats supplémentaires dans la région pour améliorer la protection et la sécurité des forces américaines. Il avait ajouté que ces forces étaient envoyées dans la zone, compte tenu des menaces persistantes de la part de l’Iran, y compris des Gardiens de la révolution et de leur soutien.
Des accusations inventées pour Téhéran
« Les Américains, a répondu Mohammad Javad Zarif, inventent de telles accusations pour justifier leur politique hostile et pour créer des tensions dans le Golfe persique. »
L’envoi de ces nouvelles forces intervient dans un contexte de très forte tension entre Téhéran et Washington. Les États-Unis accusent l’Iran et ses protégés d’une série d’attaques dans la région, notamment contre la zone verte à Bagdad, où se trouve l’ambassade américaine ou encore contre des pétroliers aux Émirats arabes unis.
RFI