Actuellement, la CEDEAO, officiellement réduite à 12 États membres après le retrait de trois États, à savoir le Niger, le Burkina Faso et le Mali, prévoit toujours de lancer la monnaie ECO en 2027.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a approuvé les critères de lancement de sa monnaie unique ECO lors de la 66e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement tenue à Abuja, au Nigeria, le 15 décembre.
Le bloc de 15 pays, la CEDEAO, avait initialement prévu de lancer la monnaie ECO en 2020, mais la pandémie de Covid-19 a causé des retards.
Selon le document, la monnaie ECO permettra de:
Réduire les coûts commerciaux: simplifier les paiements entre pays qui ne sont plus obligés de convertir les monnaies nationales.
Améliorer le commerce inter-régional : augmenter le niveau d’intégration économique et faciliter le commerce dans la région.
Ces avantages visent à résoudre les problèmes actuels liés aux monnaies nationales convertibles et à favoriser une coopération économique plus efficace entre les pays membres de la CEDEAO.
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Autre obstacle, celui de la convergence des économies. « Les pays n’ont pas réussi à assurer les critères de convergences. Dans le cadre d’une monnaie unique, ce sont les économies qui se ressemblent qui s’assemblent. Nous avons édicté des critères de convergences et il faut que ces critères soient respectés au niveau de la dette et de l’inflation« , explique l’économiste ivoirien, Séraphin Prao.
L’éco est devenue un serpent de mer monétaire dont on parle depuis plus de trente ans, depuis que l’idée a été lancée en 1983.
Source : yop.l-fri