« Nous sommes dévastés et choqués par les événements survenus le vendredi 20 novembre à l’hôtel Radisson Blu ». C’est avec ces mots que Monsieur Wolfgan Neumann président du groupe Rezidor dont Radisson Blu fait parti, a débuté ce point de presse à l’hôtel Salam. Il avait à ses côtés Cessé Komé propriétaire de l’hôtel Radisson Blu.

Le président du groupe Rezidor après avoir remercié le président Ibrahim Boubacar Keïta, son gouvernement et les forces de défense et de sécurités pour le travail abattu, se dit triste et choqué par les attaques barbares et ignobles perpétrer à l’hôtel Radisson Blu le vendredi 20 novembre. Il ajoute : « J’ai rencontré ce matin les 250 membres du personnel de l’hôtel, tous se disent tristes, peinés  et choqués ». A en croire le président du groupe, le personnel de l’hôtel présente un Etat d’esprit exceptionnel. Avant de renchérir que le salaire du personnel sera intégralement versé pendant toute la période de fermeture de l’hôtel. « Nous partageons leurs douleurs et leurs peines », commente Monsieur Wolfgan Neumann. « J’ai rencontré les familles des victimes ce matin explique le président du groupe, pour les écouter et présenter les sincères condoléances  du groupe Rezidor. Je les ai assurés de toute la disponibilité et de tous les soutiens du groupe. J’ai également rendu visite ce matin au malade à l’hôpital ». Au dire du  président du groupe, l’hôtel était gardé par trois personnes armées le jour de l’attentat. Horrifié, Monsieur Wolfgan Neumann président du groupe Rezidor assure que les terroristes ne gagneront pas. Car, ils trouveront devant eux des personnes déterminées à les combattre avec toutes leurs forces. Concernant le bilan humain, le président du groupe déplore la perte de cinq personnes (trois membres du personnel et deux agents de sécurité). Le président du groupe dit travailler pour une réouverture rapide de l’hôtel, sans pour autant donner un calendrier précis. Pour le bilan matériel, Cessé Komé dira qu’on ne peut ni parler ni faire une évaluation des pertes matérielles face à de tel bilan macabre (21 morts).  La vie de l’homme est beaucoup plus importante que le matériel a-t-il conclu.