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Attaque à Ouagadougou: témoignages et réactions de Burkinabè

Quelques heures après la fin de l’attaque qui a frappé la capitale du Burkina Faso, faisant 18 victimes, les témoignages et réactions de Burkinabè affluent.

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Entre résignation, peur, révolte et fierté de la réaction des Ouagalais face à ce nouvel acte terroriste : témoignages sur place.

« C’est vraiment douloureux. On ne sait pas comment on va faire. En tout cas, ça fait mal. » Quelques heures seulement après la fin de l’attaque lancée contre le café Aziz-Istanbul, dans le centre de Ouagadougou, les Burkinabè sont encore sous le choc.

L’attaque, qui n’a pour l’instant pas été revendiquée, a fait au moins 18 victimes civiles. Deux assaillants ont été tués par les forces de l’ordre, selon les autorités burkinabè. « Cela commence à devenir très inquiétant. D’autant plus que c’est pratiquement au même endroit que les événements passés », note un Ouagalais au micro de RFI.

« On avait cru qu’avec les attaques de janvier 2016, la sécurité serait beaucoup plus renforcée sur les lieux, parce que tout le monde sait que c’est l’un des endroits les plus fréquentés de la capitale. Il y avait beaucoup de monde, c’était le week-end. On ne s’imaginait pas qu’on vivrait encore une pareille expérience, une douloureuse expérience, encore quelques mois après. »

« Ce sont nos propres citoyens qui se radicalisent »

L’attaque menée la nuit dernière par des hommes armés a ciblé un café qui se situe à quelques centaines de mètres seulement des lieux de l’attaque de janvier 2016 sur le café Capuccino, lors de laquelle 30 personnes avaient été tuées.

« N’importe qui peut être un terroriste », s’inquiète un autre riverain de ce quartier central de la capitale. Pour lui, « on ne peut pas accuser qui que ce soit, aussi bien les autorités ou les forces armées et de sécurité » face à cette nouvelle attaque.

« Les terroristes ont pris du terrain et généralement ce sont nos propres citoyens qui se radicalisent », estime-t-il, plaidant pour « continuer à sensibiliser les populations » afin de favoriser la remontée d’informations aux autorités sur les radicalisations éventuelles.

RFI

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