Le samedi 14 avril dernier, des assaillants déguisés en Casques bleus et en soldats maliens montés à bord de véhicules piégés ont attaqué le camp de la Minusma à Tombouctou. Lors de cette attaque « sans précédent » un casque bleu burkinabè est mort, une dizaine de français et 19 militaires maliens ont été blessés. 15 assaillants aussi ont été abattus, selon des sources sécuritaires. « Deux véhicules bourrés d’explosifs ont forcé l’entrée du check-point de l’aéroport.
Le 1er est un véhicule des FAMa et le second aussi porte l’insigne des Nations Unies (UN). Ces terroristes pour tromper la vigilance des postes de sécurité ont pris les couleurs de FAMa et la MINUSMA », a indiqué l’armée malienne. Annadif, le Secrétaire général a condamné l’attaque. « Ce fut l’attaque la plus sévère contre la MINUSMA depuis son établissement et la troisième attaque contre la mission ce mois-ci », indique, dans un communiqué, les Nations Unies. Le Secrétaire général a aussi appelé les autorités maliennes ainsi que les groupes armés signataires de l’accord de paix à ne ménager aucun effort pour identifier les auteurs de cette attaque, afin qu’ils puissent être traduits en justice le plus rapidement possible. « Les attaques visant les Casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international et que ceux qui tentent d’entraver le processus de paix peuvent être la cible de sanctions. Ces actes ne dissuaderont pas la MINUSMA de soutenir le peuple malien dans sa quête pour la paix et la stabilité », selon l’Onu.
Source: Le Républicain