Le bilan de l’attaque sur le marché de Noël de Strasbourg mardi soir a été revu à la baisse mercredi matin par la préfecture du Bas-Rhin, qui fait désormais état de deux personnes décédées, sept blessés graves et sept blessés légers. Aucune explication n’a été avancée pour motiver cette révision du bilan.
Le maire de la ville, Roland Ries, avait fait état d’un bilan plus lourd de quatre morts dans le courant de la nuit, avant que le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner n’avance un bilan déjà revu à la baisse de trois morts lors d’une conférence de presse à 02H00 du matin.
“Vers 20H00 le mardi 11 décembre, un individu armé est rentré dans le périmètre du marché de Noël”, a rappelé la préfecture. “L’individu a fait usage d’armes, touchant plusieurs personnes”.
L’auteur présumé des faits, un homme âgé de 29 ans et fiché “S” (pour Sûreté de l’Etat), est toujours en fuite. Il est activement recherché par les forces de l’ordre: 4,5 unités mobiles sont mobilisées sur le terrain, appuyées par des moyens aériens et par les équipes du Raid, de la Brigade de recherche et d’intervention et de la force Sentinelle, a rappelé la préfecture.
De sources proches de l’enquête, 420 policiers et 200 gendarmes sont mobilisés.
Le centre de Strasbourg a été bouclé une grande partie de la nuit mais les mesures de confinement ont été levées vers 02H30 du matin. Toutes les manifestations sont interdites dans la capitale alsacienne mercredi.
Les écoles, collèges et lycées sont ouverts, contrairement aux équipements culturels et sportifs (musées, patinoire etc.).
La ville est quadrillée par les forces de l’ordre: police nationale, forces mobiles et force Sentinelle.
Romandie