Au cours des questions d’actualité sur le problème foncier et l’organisation du pèlerinage 2015, il y a eu des propos déplacés entre l’honorable Mamadou Hawa Gassama et le président de l’Assemblée nationale Issaka Sidibé. Les deux députés se sont adressés des propos peu respectueux.
En effet, l’honorable Mamadou Hawa Gassama en posant ses questions, aurait eu un écart de langage à l’égard du ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, Mohamed Ali Bathily. L’honorable Gassama a laissé entendre que le président de la République s’est peut-être trompé en nommant Bathily, comme ministre de la Justice, puis ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières. Comme si cela ne suffisait pas, Gassama a ajouté que partout où Bathily a été nommé, il n’a crée que des problèmes. Ces propos de Gassama a l’égard de Bathily ont été compris par le président de l’Assemblée nationale comme une insulte. Gassama a refusé d’obtempérer, quand le président de l’Assemblée nationale a voulu le rappeler à l’ordre. C’est là les choses se sont gâtées. Piquant une colère noire, Issaka Sidibé a traité Gassama de soulard ; ce dernier ne s’est pas fait prier pour lui retourner les mêmes propos. Commença alors une dispute qui a duré une dizaine de minutes. L’honorable Hady Niangadou est venu enfoncer le clou en traitant le ministre Bathily d’irresponsable. Pire, il accuse le ministre des Domaines et des Affaires foncières de vouloir provoquer une insurrection populaire. Selon l’honorable Niangado, à Siby, le ministre Bathily a invité les populations à prendre leurs responsabilités et à ne rien attendre des institutions de la République lesquelles seraient au cœur de la mafia foncière. Là aussi, le président de l’Assemblée nationale a eu toutes les peines du monde pour rappeler l’honorable Niangado à l’ordre.
Il a fallu l’intervention du président du groupe parlementaire VRD, pour que chaque député s’excuse et retire son mot.
Il faut le dire sans rancune, le cirque prend de plus en plus le dessus sur le vrai travail parlementaire au Mali.
Abou Berthé
Source: Autre presse