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Accès à l’eau et à l’électricité: des efforts louables

À la fois vitales et stratégiques, l’eau et l’électricité font partie des maillons essentiels du projet de société du Président de la République, IBK, décliné dans son Programme d’urgences sociales. Il est magistralement mis en œuvre par le ministère de l’Énergie et de l’eau piloté par Malick ALHOUSSEINI, qui est incontestablement, le ministre qui a visité le plus de localités (villes, villages, quartiers de Bamako) et de chantiers. Le ministre Malick ALHOUSSENI vise, dans ses nombreux déplacements, non seulement à s’enquérir des conditions d’approvisionnement des populations en eau et électricité, mais aussi à concrétiser la vision du Président IBK, notamment son programme d’urgences sociales qui consiste à soulager les Maliens les plus vulnérables, dans leurs besoins en eau et en électricité, à moindre coût.

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Le Président IBK, dans son adresse à la Nation à l’occasion du nouvel an 2017 disait : « Le taux d’accès à l’énergie sera relevé grâce à un vaste programme d’implantation de centrales d’énergie solaire et de centrales hybrides. Un partenariat public-privé assurera le financement de cette initiative et il est prévu d’assurer une forte implication des femmes dans la gestion et dans la maintenance des installations énergétiques ». Et d’ajouter : « l’accès à l’eau – accès tout à la fois géographique et financier – sera facilité pour les populations à faibles revenus par la multiplication des aménagements et des points d’eau, y compris en milieu urbain et semi-urbain. C’est-à-dire là où les populations déjà en difficulté payent l’eau quatre à cinq fois plus cher qu’un abonné ordinaire.
En tous cas, de 2013 à nos jours, il est vérifiable, le stress hydrique et électrique des Maliens s’est fortement émoussé. Même si, reconnait-on volontiers, des défis demeurent. Et dans les deux secteurs, des efforts considérables sont en cours afin de les juguler pour le bonheur des Maliens.

Secteur de l’énergie :
Le taux national d’accès à l’électricité est passé de 32,43 % en 2013 à 38 % en 2016, soit une amélioration du taux de couverture de 5,57 %.
Dans le domaine de l’énergie, facteur de développement et source de bien-être, la période 2013-2016 a été principalement marquée par la continuité du service public de l’électricité, le renforcement des capacités de production et d’extension des réseaux, à travers la réalisation des projets d’infrastructures énergétiques, le développement des sources d’énergies renouvelables, ainsi que la promotion de l’électrification en milieu rural.
Concrètement, les grands projets de mise en œuvre destinés surtout au renforcement des capacités de production ont concerné, entre autres : la réhabilitation des infrastructures énergétiques dans les régions du nord du Mali ; la poursuite des travaux de réhabilitation des centrales hydroélectriques de Sélingué et de Sotuba et de l’électrification de 15 localités dans le cercle de Kati et Kangaba : les projets d’extension et de réalisation des centrales hydroélectriques, à savoir : Sotuba II (6 MW), Kénié (42 MW), Gouina (140 MW) ; les projets d’extension et de réalisation de centrale thermique au fuel lourd : Balingué (23 MW), dont les travaux sont terminés en février 2016 et Kayes (92 MW) ; la réalisation des études de faisabilité des centrales hydroélectriques de Bagoé II (45 MW), de Baoulé III (30 MW) et de Baoulé IV (30 MW).
S’agissant de l’extension et du renforcement des réseaux de transport et de distribution d’énergie électrique, les activités de ladite période ont consisté en la poursuite du Projet d’Appui au Secteur de l’Energie (PASE) pour le renforcement du réseau de transport et de distribution de l’électricité et l’efficacité énergétique ; le recrutement des entreprises pour la réalisation de la liaison « Sikasso-Bougouni-Bamako » qui favorisera le transit de l’énergie en provenance de la Côte d’Ivoire et permettra l’électrification de la nouvelle zone industrielle du District de Bamako ; la poursuite des travaux du Centre National de Conduite (centre de dispatching) de Bamako (travaux achevés en 2017 ; la finalisation des études et l’obtention du financement partiel pour la réalisation du projet d’interconnexion des réseaux électriques de la Guinée et du Mali ; la finalisation des études complémentaires du projet d’interconnexion Ghana-Burkina Faso-Mali ; la recherche de financement pour l’étude et la réalisation de la boucle 225 kV autour de Bamako et le renforcement des postes de transformation pour lever les contraintes d’évacuation de l’énergie électrique.

Promotion des Énergies renouvelables
En ce qui concerne la promotion des sources d’énergies renouvelables, sur la période 2013-2016, il convient de retenir l’installation de 1818 lampadaires solaires dans 5 régions du Mali (Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti) ; la réalisation de centrales hybrides (champs solaires photovoltaïques associés à des groupes thermiques diesel) dans les localités de Nara, Diéma et Ansongo ; la signature des conventions pour la réalisation (partenariat public-privé) des centrales solaires photovoltaïques de 33 MWc à Ségou et de 50 MWc à Kita. Dans la même dynamique, des négociations sont en cours avec les adjudicataires provisoires pour la réalisation de centrales solaires de Koutiala 25 MWc et Sikasso 50 MWc.
Toujours, dans ce domaine des Énergies renouvelables, comment ne pas souligner la mise en œuvre du Programme Pilote pour la Valorisation à grande échelle des Énergies renouvelables au Mali (SREP/MALI) ; la préparation du projet « Accès à l’énergie moderne par la réalisation de 1 500 lampadaires solaires photovoltaïques comme source d’éclairage public dans 21 localités de Mopti et Ségou ».
Aussi, l’installation de 2632 Kits solaires individuels et de 10 Systèmes adduction d’eau potable (AEP) et de plus de 20 000 Lampes LBC type LED dans les bâtiments publics et administratifs dont la Cité ministérielle, les Hôpitaux du Point G, Gabriel TOURE et Kati, sont autant d’acquis pour la promotion des énergies renouvelables.
En matière de l’électrification rurale, sur la même période 2013-2016, les principaux résultats atteints sont : la réalisation de 14 centrales hybrides solaires/diesel d’une puissance totale de 283 kWc ; le démarrage du projet SHER (Systèmes hybrides d’électrification rurale) qui concerne 50 localités ; la préparation de projets similaires qui permettront d’électrifier 90 villages.
Concernant les biocarburants, il est à noter la promotion de la culture du Jatropha pour la production de l’huile de pourghère, la production d’électricité dans le milieu rural par l’installation de groupes électrogènes fonctionnant avec du biocarburant.
L’une des retombées de ces activités menées est le passage du taux national d’accès à l’électricité de 32,43 % en 2013 à 38 % en 2016.
En perspective, la période 2017-2018 restera marquée par la poursuite de la réalisation des projets et actions en cours ainsi que le démarrage de nouveaux projets.
Aussi, les efforts seront concentrés sur la réalisation des projets retenus dans le cadre du Programme d’Urgences sociales d’accès à l’Énergie 2017-2020, élaboré, indique-t-on, conformément aux engagements pris par le Président de la République dans son message à la nation à l’occasion du nouvel an 2017, visant l’amélioration des conditions de vie des populations en milieu rural et urbain.

Secteur de l’eau :
Le taux national de desserte en eau potable est passé de 63,6 % en 2013 à 66,9 % en 2016 et 70,9 % escompté pour fin 2017. Ainsi, près de 2 622 800 personnes ont accédé à un service d’eau potable de 2013 à juin 2017.
Sous l’égide du ministère de l’Energie et de l’eau, sur instruction du Président IBK, de 2013 au 30 juin 2016, il y a lieu de souligner la création de 6 393 points d’eau modernes (2 445 pompes à motricité humaine ; 97 systèmes d’adduction d’eau potable, 105 systèmes d’adduction d’eau sommaires totalisant 1 374 bornes-fontaines, 479 systèmes hydrauliques villageoise améliorés (SHVA), 265 puits modernes).
La même période a vu la réhabilitation de 1 803 équivalents points d’eau modernes
(926 pompes à motricité humaine, 104 bornes-fontaines, 33 systèmes d’hydraulique villageoise améliorés (SHVA), 251 puits modernes).
Autres acquis à l’actif du Président IBK : la mise en service des stations compactes de production d’eau potable de Missabougou (12 000 m3/j) et de Kalaban-Coro (18 000 m3/j) ayant permis respectivement de renforcer la capacité de production d’eau au niveau du District de Bamako et d’améliorer la qualité de service à Kalaban-Coro et environs.
Par ailleurs, la période 2013- juin 2016 a vu l’exécution des travaux de renforcement des systèmes d’alimentation en eau potable des villes de Nioro, Kayes, Sikasso, Kati et Koutiala à partir de 46 forages de reconnaissance réalisés.
Comme pour le secteur de l’énergie, ces réalisations ont fait passer le taux national de desserte en eau potable des populations maliennes de 63,6 % en 2013 à 66,9 % au 30 juin 2016 et 70,9 % escompté pour fin 2017. Ainsi, près de 2 622 800 personnes ont accédé à un service d’eau potable de 2013 à juin 2017.
En perspective, il est prévu courant 2017-2018, l’achèvement des travaux du projet structurant de Kabala et la création de 449 équivalents points d’eau modernes (EPEM) en milieu urbain et semi-urbain dont 236 EPEM en 2017 et 213 EPEM en 2018.
Pour la même période, il est prévu la réalisation de 299 EPEM en milieu rural, dont 157 EPEM en 2017 et 142 EPEM en 2018. Aussi, 490 EPEM seront réhabilités, dont 193 EPEM en 2017 et 297 EPEM en 2018.

Le Programme d’Urgences sociales :
Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Urgences Sociales d’accès à l’Eau potable 2017-2020, il est envisagé à travers le Mali, la création de 8 010 équivalents points d’eau modernes et la réhabilitation de 4 085 équivalents points d’eau modernes. Ce qui va permettre de couvrir les besoins en eau potable de 800 000 personnes supplémentaires par an pour un coût estimé à 346, 626 millions de FCFA.
Pragmatique, courageux et audacieux, le ministre de l’Énergie et de l’eau, Malick ALHOUSSEINI a sillonné tout le Mali, de Kayes à Kidal, conduisant des missions de supervision afin de s’enquérir de l’état de réalisation physiques des infrastructures d’alimentation en énergie et d’approvisionnement en eau potable et d’autre part d’apprécier l’état de desserte en énergie et en eau potable des populations. Tenez !
Koniakary (Kayes), le 5 août 2017 ; ville de Kayes, le 5 août 2017 ; ville de Yélimané, le 6 août 2017 ; ville de Bafoulabé, le 7 août 2017 ; Dioïla-ville, le 1er avril 2017 ; ville de Koulikoro le 9 avril 2017 ; villes de Banamba et Touba le 9 avril 2017 ; ville de Fana, le 4 mars 2017 ; localité de Ouramadiana, (cercle de Kati), le 2 mars 2017 ; ville de Kati le 14 avril ; Commune de Kalabancoro, quartiers de Kalabancoro, Tiébani, Kabala (cercle de Kati) le 8 juin 2017 et le 17 juin 2017 ; ville de Sélingué (Bougouni) le 2 mars 2017 ; ville de Bougouni, le 2 mars 2017 ; ville de Kadiolo le 5 mai 2017 ; ville de Zégoua le 5 mai 2017 ; ville de Koutiala le 3 mars 2017 ; ville de Sikasso, le 3 mars 2017 ; ville de Yorosso le 6 mai 2017 ; ville de Koury le 6 mai 2017 ; localité de Mahou le 6 mai 2017 ; ville de Sikasso, le 7 mai 2017 ; ville de Ségou les 3 et le 4 mars 2017 ; ville de Bla, le 3 mars 2017 ; localité de Touna, le 3 mars 2017 ; localité de Dioro (Ségou) le 2 avril 2017 ; ville de Niono le 2 avril 2017 ; ville de San le 22 avril 2017 ; ville de Tominian le 23 avril 2017, ville de Ké-Macina, le 24 avril 2017 ; ville de Konobougou, le 4 mars 2017 ; ville de Baraouéli le 30 avril 2017 ; localité de Gossi (Cercle de Gourma-Rharous) le 7 juillet 2017 ; ville de Gao, les 28, 29 et 30 novembre 2016 ; puis le 9 juillet 2017 ; ville de Ansongo, le 8 juillet 2017 ; localité de Taoussa, le 30 juillet 2017 ; ville de Kidal, le 2 décembre 2016 ; District de Bamako (Commune V, quartiers de la rive droite du fleuve Niger : Sabalibougou-Secteur 1 ; Sabalibougou-Marché ; Sabalibougou-Château ; Niamakoro-Diallobougou, Niamakoro-Fadiambougou ; Niamakoro-Dougoukoro ; Niamakoro-Secteur 1 le 2 juin 2017) Commune IV, quartier de Lafiabougou-Terminus, le 10 juin 2017, etc.
Les pertinentes recommandations issues de ces différentes visites sur le terrain ont été l’annonce de la reprise et l’intégration des localités (chefs-lieux de cercle, ou localités frontières) dans le périmètre concédé de la Société Énergie du Mali (EDM-SA) pour la gestion des installations et du service de desserte en énergie et dans le périmètre concédé de la Société malienne de patrimoine de l’eau potable (SOMAPEP-SA) et de la Société malienne de gestion de l’eau potable (SOMAGEP-SA) pour ce qui concerne la gestion des systèmes d’alimentation en eau potable ; de la prise en compte de la réalisation de branchements sociaux dans toutes les opérations de mise à disposition de service public de l’électricité et de l’eau potable ; de la prise de décision de remise en état de fonctionnement normal des installations énergétiques et hydrauliques ; ainsi que de la mise en œuvre diligente des actions du Programme d’urgences sociales d’accès à l’énergie 2017- 2020 et celui de l’accès à l’eau potable 2017-2020. D’ailleurs, apprend-on, à l’issue de chaque mission, un rapport est produit et soumis à la Primature. De même, un plan de suivi des tâches issues des missions est élaboré, et une revue hebdomadaire est vigoureusement appliquée.

Par Sékou CAMARA

 

Source: info-matin

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