Le tô, le couscous, le riz avec différentes sauces, les divers aliments avec le fonio sont, entre autres, les plats que les filles du lycée Ba Aminata Diallo ont préparés dans le cadre d’une compétition le 8 mars 2018 sous l’égide de l’Académie d’enseignement de la rive gauche pour célébrer la Journée de la femme.
Dans le cadre de la Journée internationale de la femme, l’Académie d’enseignement de la rive gauche a organisé le jeudi 8 mars un concours en art culinaire entre les élèves du lycée Ba Aminata Diallo (L.Bad). Les 1200 filles, reparties en 33 groupes, se sont mesurées en cuisine traditionnelle africaine.
“C’est une manière pour nous de montrer que nos enfants, au-delà de l’école, savent également préparer à la maison. L’école permet à l’enfant d’acquérir beaucoup de choses, mais sans oublier les travaux qu’on a à la maison. C’est ce qu’elles vont démonter aujourd’hui”, a souligné Mme Koné Rokiatou Dia, directrice de l’Académie de la rive gauche.
Débutés à 9 h, tous les plats devaient être prêts plus tard à 13 h. Un timing respecté par tous les groupes.
“Les filles nous ont démontré qu’elles peuvent travailler en équipe. C’est ce que nous cherchons. Parce que c’est une autre forme d’éducation où les enfants doivent apprendre à vivre ensemble et à travailler ensemble. Au-delà de tout ça, ce sont des jeunes filles qui sont appelées à être des mères de famille et la cuisine à un grand rôle dans cette mission. Je suis vraiment satisfaite de ce que je vois aujourd’hui. Nos objectifs sont atteints”, s’est réjouie la directrice de l’Académie de la rive gauche.
La proviseure du lycée se dit émerveillée par le talent culinaire de ses élèves. “Elles me surprennent. Je pensais qu’elles maîtrisaient seulement leurs leçons, le téléphone et l’ordinaire, mais elles viennent de me prouver qu’elles sont capables de préparer n’importe quel plat. Je suis très fière de voir ces jeunes filles préparer même le tô que nous croyons plus difficile à faire. Je suis ravie”, a expliqué Fofana Aminata Diakité.
L’hygiène, la cohésion, la ponctualité, la présentation, le dosage et le goût étaient les critères d’évaluation des plats.
Maliki Diallo
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali