L’Assemblée permanente de la Chambre d’Agriculture du Mali (APCAM) a tenu le jeudi 14 décembre 2017 sa 52ème session consulaire, avec à l’ordre du jour l’examen du procès-verbal de la 51ème session et l’adoption du rapport bilan 2017 des activités de la chambre. Aussi, il s’agissait de faire des recommandations sur la synthèse du programme de travail et budget annuel du projet d’accroissement de la productivité agricole au Mali, sur l’égalité femme/homme et sur les résultats du colloque international sur le coton, organisé par l’APCAM, à travers le PASE II.
Cette session a été aussi l’occasion pour les membres de l’Assemblée consulaire d’échanger sur les sujets proposés en vue de la prise de décisions constructives au profit des producteurs. Ouvrant les travaux de cette rencontre, le ministre de l’Agriculture, le Dr Nango Dembélé, soulignera que cette session se tient dans un contexte marqué par plusieurs événements. Il s’agit, entre autres, dira-t-il, de la prévision relativement bonne de la campagne agricole 2017-2018, avec une estimation de production de 9 millions 514 mille 298 tonnes de céréales et de la production record attendu pour environ 706 mille tonnes de coton graine.
Aussi, pour le ministre Dembélé, cette session se tient dans un contexte marqué par la mise en œuvre réussie du programme présidentiel des 1000 tracteurs subventionnés et le démarrage d’un nouveau programme prenant en compte les besoins complémentaires de l’ensemble de la profession agricole. A ceux-ci, il faut ajouter la poursuite des aménagements hydro-agricoles par la réalisation de 100 000 hectares de terres aménagées à l’horizon 2018, l’élaboration d’une loi sur le foncier rural afin de sécuriser les exploitations agricoles familiales. En outre, il y a l’appui aux éleveurs par la mise à leur disposition des doses de vaccins et de semences animales pour la production de lait et de viande de qualité et l’appui aux pêcheurs qui s’est matérialisé par des cages flottantes pour la promotion de la pisciculture.
Pour concrétiser la vision présidentielle de l’Agriculture, qui est de rendre ce secteur durable, moderne, compétitif et garantissant la sécurité alimentaire et nutritionnelle, le ministre Nango Dembélé invite au renforcement des stratégies. Cela, à travers des initiatives permettant de lever les défis liés notamment à la création d’emplois durables par des investissements massifs, réduisant la pauvreté et la précarité en milieu rural. Et aussi à l’amélioration de la productivité et de la compétitivité agricole par la diversification, l’intensification et la modernisation des systèmes de production et l’organisation et le renforcement de capacité des producteurs, conformément à la Loi d’orientation agricole.
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Adoption du projet de décret portant approbation de la Politique nationale de Population et son Plan d’actions 2018-2022
Le Conseil des ministres du mercredi 13 décembre dernier a adopté un projet de décret portant approbation de la Politique nationale de Population et le Plan d’actions 2018-2022.
La politique de population est l’ensemble des mesures prises par le Gouvernement pour gérer les modifications de la structure par âge de la population, la répartition de la population sur le territoire national et l’évolution du taux de croissance démographique.
La présente politique nationale de population, troisième du genre après celles de 1991 et de 2004, vise à contribuer à l’atteinte du dividende démographique. La mise en œuvre de cette Politique contribuera, notamment à renforcer la qualité du capital humain, à soutenir l’amélioration de la gouvernance des politiques éducative, économique et sociale. Elle permettra également de renforcer les stratégies de communication pour le changement social et comportemental. Le projet de décret adopté autorise l’exécution des activités de la Politique nationale de Population et le Plan d’actions 2018-2022 conformément au Décret n°2016-0056/P-RM du 15 février 2016 fixant les modalités d’élaboration, d’approbation et de mise en œuvre des documents de politique nationale.
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L’AMRTP SE SOUCIE DES INTÉRÊTS DES CONSOMMATEURS
Le secteur de la téléphonie offre, de nos jours, des services innovants qui ne cessent de faciliter notre quotidien. Ces services produisent des effets contraires s’ils ne sont pas maitrisés. Ainsi, les plaintes des consommateurs sont-elles aujourd’hui, de plus en plus nombreuses. C’est fort de ce constat, que l’Autorité malienne de régulation des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et des postes (AMRTP), en droite ligne avec les missions qui lui sont assignées, a organisé un forum d’échange et d’information au bénéfice des consommateurs. L’ouverture de la rencontre, qui s’est tenue au Conseil national du patronat du Mali, a été présidée par Mme Sané Keïta, représentant le ministre de l’Economie numérique et de la Communication.
Les participants étaient essentiellement des représentants d’associations de consommateurs. Les échanges ont porté sur les thèmes suivants : «Les enjeux économiques et l’impact du mobile money sur le quotidien du consommateur», «Les enjeux et les perspectives des services postaux et l’économie numérique», «Le plaidoyer du consommateur pour la baisse des tarifs de communication téléphoniques et de l’internet». Cette édition 2017 consacrée à la régulation du secteur postal a pour but de faire de ce secteur, à l’ère numérique, un maillon de soulagement pour les consommateurs dans nos villes et campagnes.
Pour le représentant de l’AMRTP, Abdrahamane K. Haidara, ce forum se veut particulier, car il permet aux acteurs d’exposer des thèmes choisis par eux-mêmes. L’AMRTP, quant à elle, consciente de ses missions en faveur des consommateurs, associe toujours ces derniers à tous les actes visant à améliorer les secteurs régulés, a-t-il souligné. De son côté, le représentant des associations des consommateurs, Dr Adama Traoré, affirmera que les nouvelles technologies de l’information et de la communication sont des facteurs incontournables de développement et qu’elles représentent un secteur transversal à effet multiplicateur direct d’emplois sur l’ensemble des autres secteurs de l’activité économique.
Aussi, l’utilisation du téléphone mobile et de l’internet constitue-t-elle l’une des plus grandes sources de dépenses permanentes qui saignent dangereusement les budgets individuels et collectifs de notre collectivité toute entière, a-t-il déploré. Pour lui, le Mali doit nécessairement mieux contrôler le secteur de l’économie numérique. Il a salué la volonté des autorités de promouvoir le développement des réseaux de télécommunication qui rencontrent aujourd’hui une demande forte du côté de la population. Pour conclure, Mme Sané Kéita a salué les efforts de l’AMRTP dans la protection et la sensibilisation des consommateurs avant d’inviter les bénéficiaires à profiter de l’opportunité pour s’armer afin de mieux vivre la civilisation numérique.
Source: infosepte mali