Le panel de facilitateurs de l’UA est sur le point d’achever sa 2e tournée de rencontres avec les groupes armés. L’objectif est de préparer un dialogue entre ces groupes et le gouvernement centrafricain en vue de parvenir à un accord de paix. Une nouvelle étape sur le très long chemin vers ce dialogue.
Mercredi 28 mars, les membres du panel de facilitateurs, emmenés par le représentant de l’UA en Centrafrique, le Burkinabè Moussa Nebié, étaient de retour à Bangui après une étape à Ndele dans le nord-est du pays. Rencontres avec la société civile, les autorités administratives, le sultan, mais surtout avec le leader du FPRC, Nourredine Adam.
« Nous avons évoqué la question des revendications, a déclaré Moussa Nebié, la situation des militaires, la question de confiance. Ils nous ont réaffirmé leur engagement pour soutenir l’initiative africaine, pour accompagner en parallèle tout ce processus politique jusqu’à la table du dialogue avec le gouvernement. »
Préparer le dialogue, c’est l’objectif de ce panel de facilitateurs. Un dialogue qui devra, dans un futur qui semble lointain aujourd’hui, mettre autour d’une même table les responsables de l’Etat centrafricain et chefs de guerre.
Après une première tournée des groupes armés à l’automne, en forme de prise de contact, les diplomates africains sont sur le point d’achever une deuxième série de rencontres. Ce sera à Paoua en fin de semaine avec les deux factions rivales du mouvement RJ, Revolution Justice, de Sayo et Belanga.
Une deuxième tournée au cours de laquelle les facilitateurs ont reçu et compilé les revendications, conditions, et concessions de chaque groupe en vue d’une participation au dialogue, voire de la signature d’un accord. Des revendications pour l’instant maintenues sous le sceau du secret.
RFI