Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne

Nord Mali : la CMA, déterminée à « déloger » la Plateforme de ses positions perdues

La coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) rejette la zone de sécurité établie par la MINUSMA autour de Kidal. Elle veut entreprendre sa revanche contre les groupes d’autodéfense de la Plateforme qui ont pris le contrôle, lundi, de la localité d’Anefis, dernier verrou avant Kidal.

La guerre semble être cette fois-ci le souhait des deux regroupements de mouvements armés signataires, avec le gouvernement, de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

combattants rebelles cma mnla touareg gatia bandis armee attaque fusilladeAlors qu’on ignore toujours le groupe responsable de l’ouverture des hostilités, mouvements rebelles et groupes d’autodéfense ne semblent plus animés par l’apparent esprit de paix qui a prévalu au lendemain de la signature de l’accord de paix. En effet, les deux parties rejettent la zone de sécurité mise en place par la MINUSMA à 20 km autour de la ville de Kidal dans le cadre de la « protection des populations civiles ».

Dans sa décision, la MINUSMA dit considérer tout mouvement à l’intérieur de cette zone de sécurité par des éléments de la Plateforme « comme constituant un danger imminent pour la sécurité de la population de la ville de Kidal ». Une initiative jugée partiale par la Plateforme.

« La MINUSMA vient de garantir l’impunité et une partie du Mali pour la CMA », avait ainsi réagi le secrétaire général du GATIA, Fahad Ag Almahmoud.

Mais dans un communiqué, la CMA a également exprimé son vœu de voir la zone de sécurité levée afin de « laisser le soin à toutes les parties de régler leurs différends ».

La CMA, déterminée à prendre sa revanche

La Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) a affirmé à RFI que la zone de sécurité établie par la MINUSMA ne l’engage pas et le l’empêchera pas de tout mettre en œuvre pour « déloger » les combattants de la Plateforme des territoires qu’elle a perdus.

La rébellion a précisé que le cordon de sécurité de la MINUSMA ne peut pas assurer la sécurité de l’ensemble des populations du nord.

« En plus, indique son porte-parole, il peut pousser les milices à penser que nos forces sont désormais cantonnées dans un rayon de 20 kilomètres à l’intérieur de la ville de Kidal pour essayer d’avancer davantage ».

Un péril imminent plane donc sur l’accord de paix issu du processus d’Alger. Face à ce danger risquant d’anéantir tous les efforts consentis jusque là pour le règlement pacifique de la crise malienne, les partenaires du Mali sont unanimes à condamner les récents événements et saluent sans réserve la décision de la MINUSMA de mettre en place une zone de sécurité autour de Kidal.

Le gouvernement, l’autre partie du processus de paix, a également condamné la violation du cessez-le-feu par les groupes armés mais a toutefois adressé une mise en garde à la MINUSMA au sujet de la zone de sécurité. Il a exhorté la mission de l’ONU à « rester dans son rôle de protection des populations, et de toutes les populations, dans toutes les zones exposées ».

source : autre presse

Suivez-nous sur Facebook, Telegram, WhatsApp pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance Les plus bas prix du Mali Acheter à bas prix au Mali Achat terrain à Bamako Terrain à vendre Bamako Immobilier titre foncier TF à Bamako ORTM en direct, RTB en direct RTN tele sahel niger ne direct