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Nomination contestée en RDC : Certains partis politiques réclament une « coalition gouvernementale »

Le nouveau président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi a procédé la semaine dernière, à la nomination de plusieurs conseillers au cabinet présidentiel, composés essentiellement des membres de son parti (UDPS) et celui de son directeur de cabinet (UNC),  cette  nomination est perçue  par beaucoup de citoyens congolais comme un tribalisme, alors que le Premier ministre n’est pas encore nommé.

L’investiture du nouveau président de la République démocratique du Congo (RDC), monsieur Félix Tshisekedi, le 24 janvier dernier fut la première transition pacifique de l’histoire récente du pays, mais  la première nomination, celle des conseillers  de son cabinet lu devant la télévision nationale (RTNC),  n’a pas  manqué à provoquer des réactions. Déjà, près de 110 conseillers, mais toujours pas de Premier ministre, un choix qui dépend d’un accord passé avec son prédécesseur, Joseph Kabila, selon Jeune Afrique.   Le chef de l’État a nommé   une trentaine de membres à son cabinet, dont (quatre directeurs de cabinet adjoints, des conseillers « spéciaux » et « principaux », des ambassadeurs itinérants, etc.) Selon Jeune Afrique  qui s’est  basée  sur une ordonnance datée du 6 mars,  le cabinet du président Félix Tshisekedi est composé au total de 80 conseillers respectivement dans 16 collèges, en raison de cinq conseillers par secteur. Ces nouveaux conseillers sont pour la plupart des fidèles de l’Union pour la Démocratie et le Progrès social (UDPS), parti de Félix Tshisekedi  ou de son directeur de cabinet et chef de l’Union pour la Nationale congolaise (UNC), Vital Kamereh. C’est pourquoi, des critiques   comme  tribalisme entendu comme ayant un pouvoir limité où la sous-représentation des femmes se remarque et un cabinet pléthorique, ont été les mots de bienvenue des internautes, pour accueillir   cette nouvelle nomination de Tshisekedi. Le Mouvement citoyen de lutte pour le Changement (lucha),  quant à lui, a dénoncé sur Twitter, un cabinet « scandaleusement pléthorique »  et « une dizaine seulement de femmes (17%) ». À noter que cette élection reste toujours contestée par le candidat de l’opposition Martin Fayulu, accusant de « putsch électoral », l’investiture de Félix Tshisekedi. Il  réclame toujours la victoire de la présidentielle avec 61% des voix. De la mesure où l’ancien président Joseph Kabila a gardé la majorité absolue à l’Assemblée nationale selon un communiqué des deux plateformes  la semaine dernière, sa coalition cap pour le changement (Cash) doit former une « coalition gouvernementale » avec le front pour le Congo (FCC) de Joseph Kabila.

ISSA DJIGUIBA 

Source: Le Pays

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