Présumés d’être coupables de « falsification » des notes, ils sont au total 18 enseignants qui ont été, Le 19 juin dernier, interpellés au niveau de l’académie d’enseignement de Bamako Rive-Gauche par la Brigade d’Intervention Judiciaire (BIJ).
Selon les informations, les notes de plus de 200 élèves ont été falsifiées dans l’académie d’enseignement de Bamako Rive-Gauche, cette année. Des enseignants suspectés ont été, pour l’occasion, interpellés par les éléments de police de la Brigade d’Intervention Judiciaire de cette partie de Bamako, capitale du Mali. Les faits probables auraient eu lieu à l’occasion de la correction des feuilles appartenant à plus de 200 élèves candidats aux examens de fin d’année du Diplôme d’Etudes fondamentales (DEF). Parmi les 18 enseignants figuraient plusieurs conseillers à l’orientation. Selon les indiscrétions, les interpellations ont eu lieu le 19 juin dernier, soit 14 jours après les épreuves écrites du DEF. Cela, grâce aux renseignements recueillis par les services d’investigation judiciaire, relatifs à une série de fraudes dans la phase de correction des épreuves du DEF, session de Juin 2025. Ainsi, il a été alors constaté que des notes avaient été précisément falsifiées au niveau du secrétariat de l’académie d’enseignement de Bamako Rive-Gauche, selon une publication faite sur l’ORTM. Aussitôt, des investigations ont été menées par les services compétents en vue de situer la responsabilité des auteurs. Chose qui, apprend-on des mêmes sources, a permis d’interpellation 18 enseignants, en grande partie composés de conseillers à l’orientation. Sur les instructions de la hiérarchie et après avis du procureur de la République près le Tribunal de grande Instance de la commune III, la Brigade d’investigation judiciaire (BIJ) a ouvert une enquête. Selon les mêmes informations, l’enquête menée au niveau du secrétariat de correction de l’académie d’enseignement de Bamako Rive-Gauche a prouvé que plusieurs candidats auraient obtenu des faveurs, précisément plus de deux cent (200) via la modification de leurs notes par des agents désignés à cet effet.
Leur mode opératoire consistait à transformer discrètement la note initiale obtenue par le candidat, jugée faible en une meilleure note permettant audit bénéficiaire d’être admissible. Ainsi, les auteurs doivent être présentés au Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de la Commune III du district de Bamako afin de tirer au clair cette histoire.
Mamadou Diarra