
Ce rendez-vous historique marque un tournant décisif dans la volonté des autorités de la Transition de repenser, renforcer et projeter l’avenir du sport au Mali. Selon le ministre de la Jeunesse et des Sports, chargé de l’Instruction civique et de la Construction citoyenne, Abdoul Kassim Fomba, ces États généraux se veulent inclusifs, participatifs et orientés vers l’action.
Les défis sont nombreux : des infrastructures vétustes ou inégalement réparties, un encadrement technique insuffisant, des conditions de pratique parfois précaires, une visibilité internationale limitée, malgré le potentiel indéniable de nos talents. Les opportunités sont tout aussi nombreuses.
Le Mali regorge d’une jeunesse passionnée, d’athlètes qui brillent souvent contre vents et marées, de fédérations engagées, et surtout d’une société qui croit profondément aux vertus du sport. Ces États généraux, qui se tiennent du 24 au 25 avril 2025, sont l’occasion d’écouter toutes les parties prenantes : athlètes, clubs, éducateurs, collectivités, entreprises, citoyens. Ils permettront aussi d’établir les priorités en matière de sport scolaire, de sport féminin, de sport de haut niveau et de sport pour tous.
Il s’agira également de tracer une feuille de route claire avec des objectifs précis et des moyens adaptés. Et surtout, de garantir un suivi rigoureux afin que les paroles se traduisent en actions concrètes.
Dans son allocution, le Premier ministre a rappelé les réalisations concrètes, notamment la construction et la rénovation d’infrastructures sportives : le stade du 26 Mars de Bamako, le stade Mamadou Konaté de Bamako, le stade Ouezzin Coulibaly de Bamako, le stade Abdoulaye Macoro Sissoko de Kayes, le stade Baréma Boucoum de Mopti, le stade Babemba Traoré de Sikasso, le stade Amary Dao de Ségou, le stade Salif Keita de Kati.
Il a également mentionné la construction en cours du stade de Tombouctou et du stade ARENA-Mali à Koulikoro.