Placé sous mandat de dépôt le 2 juillet 2025 pour offense au Chef de l’État, injure par système d’information et fausse déclaration l’honorable Mahamadou Hawa GASSAMA ‘‘a reconnu être celui qui apparaît en image sur les vidéos et l’auteur des propos contenus dans les enregistrements vidéos versés au dossier et visant le Chef de l’État ivoirien’’.
Selon Me Mamadou Ismaïla KONATE qui assure officiellement sa défense, ‘‘M. Mamadou Hawa GASSAMA, dans un esprit d’apaisement et de respect des institutions, a pris l’initiative d’adresser une correspondance strictement personnelle et confidentielle au Chef de l’État de Côte d’Ivoire. Transmis directement à son destinataire, par les voies idoines, ce courrier n’a fait l’objet d’aucune diffusion ni de consultation extérieure.
Dès lors, toute prétendue copie circulant dans l’espace public doit être considérée avec la plus grande prudence quant à son authenticité.
Dans le même temps, sa Défense poursuit ses démarches avec la sérénité et la rigueur requises, consciente de la sensibilité du contexte et résolue à explorer toutes les voies de nature à favoriser une issue respectueuse des principes de droit et des intérêts en présence’’.
Et dans la lettre attribuée au GASSAMA, dont l’objet est explicitement une «Demande de pardon et d’excuses», M. il reconnaît que ses déclarations ont pu offenser le président OUATTARA. Il souligne n’avoir jamais eu l’intention de lui manquer de respect ni d’entacher son image.
Mamadou Hawa GASSAMA y exprime par ailleurs une profonde admiration et un grand respect pour la personnalité du président OUATTARA, tout en saluant son dévouement et son engagement dans la résolution des crises politiques et le maintien de la paix au sein de la zone CEDEAO.
L’auteur de la lettre se dit prêt à «mener toutes les actions possibles et nécessaires afin de réparer le tort causé».
Avec toutes les preuves irréfutables circulant contre lui sur les réseaux sociaux, l’inculpé, qui risque au moins trois ans de prison ferme, tente d’avoir la clémence de la justice ivoirienne.
PAR SIKOU BAH