« Les statistiques prouvent que 684 ont perdu la vie sur la route en 2024. Les 80% des accidents sont causés par des Hommes. Aussi, 43% des accidents de la route au Mali sont causés par l’excès de vitesse ». C’est ce qui ressort du propos du ministre en charge des Transports et des infrastructures, DEMBELE Madina SISSOKO, ce lundi 14 juillet 2025, lors du lancement des activités de la 21è édition de la semaine nationale de la sécurité routière, à Marakaforo, dans la commune de Gabacoro-droit.
C’était en présence de son homologue chargé de sécurité et de la protection civile, le Général Daoud Aly Mohamedine ; du directeur général de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER), Ousmane MAIGA ; du gouverneur de Koulikoro ; etc. Le thème retenu est : « Excès de vitesse : un danger mortel sur la route ».
Cette semaine nationale, selon les initiateurs, vise à sensibiliser les usagers sur la sécurité routière.
Dans son intervention, DEMBELE Madina SISSOKO a annoncé que son département avait reçu les statistiques de 2024 par rapport aux accidents de circulation.
Elle a regretté que ces statistiques donnent des chiffres très alarmants.
Dans son propos, le ministre SISSOKO a relevé que 43% des accidents enregistrés sont causés par l’excès de vitesse sur la chaussée.
Ce qui explique, d’ailleurs, selon le ministre des Transports, le thème retenu cette année : « excès de vitesse : un danger mortel sur la route ».
Ensuite, le ministre Madina SISSOKO a soutenu que les statistiques de l’année 2024 annoncent 684 morts sur la route avant d’ajouter que les 80% des accidents étaient causés par des Hommes. Elle a signalé que 43% des accidents de la route au Mali sont causés par l’excès de vitesse.
A cet effet, le ministre SISSOKO a saisi l’occasion pour interpeller les usagers de la route. Elle a expliqué que les accidents de la circulation routière impliquent les usagers, les conducteurs d’engins, ainsi que les infrastructures routières.
Aux dires du ministre des Transports, l’excès de vitesse sur la route peut être, en tout cas, évité. Malheureusement, déplore-t-elle, les usagers de la route n’arrivent pas à expliquer alors que le Mali dispose une réglementation qui donne pratiquement toutes les conditions pour éviter ces accidents.
En illustrant son propos, DEMBELE Madina SISSOKO a révélé qu’un conducteur qui roule à cinquante kilomètres par heure, quand il heurte quelqu’un sur la route, c’est comme si la personne faisait une chute de 10 mètres.
Une distance, selon elle, qui est l’équivalent à trois niveaux d’un immeuble.
Ensuite, elle a ajouté que la personne heurtée à 80% de chance pour survivre. Le ministre a dénoncé que l’excès de vitesse est aggravant et déterminant dans les cas des accidents de la circulation routière.
Pour terminer, DEMBELE Madina SISSOKO a déclaré que son département a remis à son homologue chargé de la sécurité et de la protection civile, des matériels de dernière génération afin que la police, la gendarmerie et la protection civile puissent contrôler la sécurité routière.
Ces matériels, selon elle, sont composés de testeurs de drogue, des torches, des pâtons lumineux, et des radars qui contrôle la vitesse des véhicules à distance.
Quant au ministre de la sécurité, le Général Daoud Aly Mohamedine, il a témoigné que son homologue en charge des Transports lui a donné des matériels de dernière génération dans le cadre de la sécurité routière, notamment les appareils de tests de la drogue, des radars qui contrôlent la vitesse à distance, et d’autres matériels nécessaires pour la sécurité routière. Pour terminer, il a indiqué que ces matériels aideront la police, la gendarmerie et la protection civile à assurer la sécurité routière.
PAR SABA BALLO
