La 21ᵉ Semaine nationale de la sécurité routière a débuté ce 14 juillet. À Bamako et en régions, des actions de sensibilisation contre l’excès de vitesse ciblent chauffeurs, transporteurs et usagers.
À Bamako, des usagers insistent sur l’importance du respect du Code de la route. Ils soulignent aussi la nécessité de la courtoisie entre conducteurs. Selon eux, ces comportements permettent d’éviter les accidents et les situations dramatiques.
« Il faut attacher la ceinture. Il faut être vigilant. Ne pas rouler à une vitesse au-delà de la maximale autorisée, surtout en groupe », conseille une usagère « À mon avis, il faut respecter les feux de signalisation, ne pas rouler à une vitesse excessive. Le port des casques sauve aussi des vies », soutient un usager. « Personne ne peut empêcher les accidents de la route. En tout cas, je conseille aux usagers de porter les casques. Mon ami a été victime d’un accident de la circulation et il est mort sur le coup », témoigne un autre.
L’état des routes, un casse-tête
Le SYNTRUI, Syndicat national des transporteurs routiers interurbains et internationaux du Mali, salue l’initiative mais alerte sur les difficultés. Son secrétaire général, Chiaka Diakité, déplore toutefois l’état de plusieurs axes routiers et ses conséquences.
« La route de Kayes est impraticable. Il y a de l’insécurité. Il y a beaucoup d’endroits aujourd’hui auxquels nous n’avons plus accès à partir de 22 h 00. Il y a des coupures de routes, des braquages», dénonce le syndicaliste quo appelle les autorités « à prendre le problème des transporteurs en main »..
L’édition de cette année est placée sous le signe de la prudence avec pour thème : « Excès de vitesse, un danger mortel sur la route ». Selon les données du ministère des Transports, en 2024, plus de 7 600 accidents causant 9 000 blessés et près de 700 morts ont été recensés sur les routes du Mali.