Alors qu’il restait sur une belle série de victoires dans la compétition, le Paris Saint-Germain a été douché par le Chelsea Football Club en finale de la Coupe du monde des clubs. C’était le dimanche dernier aux Etats-Unis d’Amérique à l’issue de près d’un mois de compétition.
Démarrée le 15 juin, les rideaux sont tombés sur la première édition du nouveau format de la Coupe du monde des clubs à 32 équipes le dimanche 13 juillet. Pour ce coup d’essai de la compétition avec 32 clubs, c’est le club anglais de Chelsea qui a écrit en premier son nom au palmarès du tournoi après avoir battu en finale le club français du Paris Saint-Germain sur le score de 3 buts à 0.
En effet, c’est au terme d’une finale de Coupe du monde des clubs 2025 à sens unique que les Londoniens se sont imposés 3-0 face au Paris Saint-Germain pour brandir le nouveau trophée. « Au terme d’un tournoi qui les avait vus battre des équipes de la Concacaf (LAFC), de la CONMEBOL (SE Palmeiras, Fluminense FC), de la CAF (Espérance de Tunis) et de l’UEFA (SL Benfica), les Blues ont largement mérité le titre de meilleure équipe de la planète, après avoir dominé un Paris Saint-Germain que certains imaginaient pourtant imbattable. Pour ça, les hommes d’Enzo Maresca ont employé les mêmes armes que les champions d’Europe : attaquer tous ensemble, défendre tous ensemble. Et surtout, faire preuve d’une efficacité tonitruante, incarnée par un Cole Palmer inarrêtable au MetLife Stadium », a commenté la Fifa, dans son compte rendu de la rencontre. Selon l’instance suprême du football mondial, l’ailier anglais a en effet tourmenté la défense parisienne. « Le show Cole Palmer a démarré à la 22e minute : un long dégagement du gardien espagnol de Chelsea Robert Sánchez à destination de Malo Gusto qui a déboulé côté gauche, déposé Nuno Mendes, crocheté à l’entrée de la surface et vu sa frappe contrée par Beraldo. L’ancien Lyonnais a alors servi Cole Palmer à l’entrée de la surface qui a enroulé sa frappe dans le soupirail gauche pour ouvrir le score. À peine le temps de respirer que Palmer a lancé sa célébration préférée une deuxième fois, au terme d’un véritable festival. Lancé en profondeur côté droite, il a feinté Vitinha et repiqué dans l’axe, avant d’enrouler au ras du poteau (30′). Et avant que ne soit sifflée la mi-temps, le double buteur s’est mué en passeur : après un raid solitaire dans l’axe, il a glissé le ballon dans le cœur de la surface à João Pedro, qui n’a alors plus eu qu’à ajuster un petit ballon piqué du droit pour lober Donnarumma sorti à sa rencontre », a ainsi résumé la Fifa, le scénario des 3 buts du club anglais qui aura réussi à conclure « une saison phénoménale par une prestation fantastique. »
Moussa Bangaly