Sous la présidence du Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition et Chef de l’État, et en présence du Docteur Général de Division Abdoulaye MAÏGA, Premier ministre, le Conseil des ministres s’est réuni au Palais de Koulouba. Lors de cette session gouvernementale stratégique, le ministre de l’Économie et des Finances, Monsieur Alousséni SANOU, a présenté un rapport décisif, aboutissant à l’adoption d’un projet de décret portant approbation du marché de construction de la future Station de Traitement des Boues de Vidange de Tienfala ainsi que de l’aménagement des voies d’accès.
Un investissement majeur pour l’assainissement urbain
Bamada.net- Ce projet structurant est confié au Groupement CCB SAS/TOUJA SAS, adjudicataire du marché, pour un montant global de 3 milliards 997 millions 914 mille 222 francs CFA TTC. Le délai d’exécution est fixé à dix mois, hors période de pluies, selon les termes contractuels.
Inscrit dans le cadre de la composante 2 du Projet de Résilience Urbaine de Bamako, cette initiative vise à améliorer l’approvisionnement en eau, l’assainissement et l’hygiène dans la capitale malienne et ses périphéries. La construction de la station de Tienfala s’attaque à un problème de santé publique souvent négligé : le traitement efficace des boues de vidange.
Une station moderne aux capacités impressionnantes
La station prévue à Tienfala est conçue pour une capacité annuelle de traitement de 140 871 m³ de boues de vidange, soit environ 2 194 066 kg de matières sèches par an. Cette infrastructure de pointe va profondément transformer la gestion des déchets liquides issus des fosses septiques et latrines dans le district de Bamako et ses communes environnantes.
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L’implantation stratégique de cette station à Tienfala permettra non seulement de désengorger les sites existants, mais aussi de réduire considérablement les risques sanitaires liés au déversement sauvage des boues, une pratique encore trop répandue dans certaines zones urbaines et périurbaines du Mali.
Une réponse concrète aux enjeux sanitaires et environnementaux
Le projet s’inscrit dans une vision claire de résilience urbaine, concept prôné par les autorités de la transition, sous l’impulsion du Président Assimi GOÏTA. Dans un contexte marqué par l’urbanisation rapide, l’exode rural et la pression démographique sur les infrastructures, l’assainissement devient un enjeu majeur de santé publique et de durabilité environnementale.
Selon les informations recueillies par Bamada.net, cette station permettra non seulement de capter et de traiter les flux de boues domestiques de manière conforme aux normes environnementales, mais aussi de renforcer les capacités institutionnelles et opérationnelles des services techniques locaux.
Le gouvernement à l’offensive pour des villes plus propres
Ce projet traduit également la volonté du gouvernement de la Transition, dirigé par le Premier ministre Abdoulaye MAÏGA, de rattraper les retards accumulés en matière d’assainissement urbain. Depuis 2021, plusieurs initiatives sont en cours pour doter les principales villes du pays d’infrastructures modernes, allant de la gestion des ordures ménagères à la réhabilitation des réseaux d’eau et d’égouts.
La station de Tienfala, une fois achevée, constituera une référence nationale dans le traitement des déchets liquides. Elle favorisera également la valorisation des boues traitées, qui pourront être utilisées dans des filières agricoles ou énergétiques (compostage, biogaz), dans une logique d’économie circulaire.
L’adoption de ce décret est un jalon important dans le processus de modernisation des services urbains au Mali. Elle reflète l’engagement constant du Président Assimi GOÏTA et de son gouvernement pour doter le pays d’infrastructures durables, sanitaires et résilientes, en phase avec les exigences du développement urbain responsable.
Pour les populations de Bamako, cette initiative marque un espoir concret d’amélioration des conditions de vie, notamment en matière de salubrité, de santé publique et de protection de l’environnement.
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Moise Touré
Source: Bamada.net