Le Comité Interministériel de Gestion des Crises et Catastrophes comptabilise déjà des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants conséquence des premières pluies. C’est ce qui ressort de la première réunion des représentants dudit comité, au compte de l’année 2025 tenue le 10 juillet dernier à Bamako.
En effet, selon le communiqué Comité Interministériel de Gestion des Crises et Catastrophes, 9 cas d’inondations et 03 cas d’effondrement ont été enregistrés à Bamako, 3 cas de foudre, survenus à Kayes, Koulikoro et Ségou, 1 cas de vent violent survenu dans le village de Kounda à Kayes.
Pire, ajoutera-t-il, ces incidents ont coûté la vie à 8 personnes (dont 02 à Kayes, 03 à Bamako) et 03 Kéniéba et affecté 705 personnes sinistrées.
Face à cette situation, le ministère de la Sécurité et de la Protection civile à travers le Secrétaire permanent du Comité interministériel de gestion des crises et des catastrophes, a capitalisé les efforts
consentis par le gouvernement du Mali. Il s’agit notamment, de la poursuite des opérations de sauvetage, d’évacuation et de mise en sécurité des ménages sinistrés, le pré-positionnement des stocks d’urgence alimentaires et non alimentaires dans toutes les régions du pays, soit : 250 tonnes de riz, 150 tonnes de lait, 95 tonnes de sucre, 100 cartons d’huile, 300 sacs de sel, 3 500 moustiquaires imprégnées, 2 500 couvertures, 2 500 nattes plastiques, 2 000 cartons de savon et 500 kits scolaires et le prépositionnement des stocks NFI dans les régions de Tombouctou, Sikasso, Mopti, Gao, Kayes.
A cela s’ajoutent, le renforcement des structures de santé pour la prévention des maladies hydriques, la prise en charge des cas, le renforcement du stock national de sécurité alimentaire à hauteur de 3 740 tonnes, la réalisation des travaux de curage des collecteurs et caniveaux à hauteur de 81 % à travers le pays et la poursuite de la diffusion de messages de sensibilisation sur les radios, les télévisions, la presse écrite et via l’application numérique SOS Sécurité.
Aux dires du comité, les risques d’inondations restent très élevés par endroits et demeurent toujours sur l’ensemble du pays selon les prévisions météorologiques. C’est pourquoi, le comité invite les populations à la vigilance et à la mise en œuvre des actions salvatrices de réduction des risques d’inondations à travers le respect des consignes de sécurité.
Il demande la libération des emprises et des voies d’écoulement des eaux ainsi que les zones à risque d’éboulement.
Abdoul Karim sanogo
Source : Le 26 Mars